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Le Premier ministre échange avec les syndicats de la santé sur la Fonction publique hospitalière
Publié le vendredi 12 janvier 2018  |  AIB
Investissement
© aOuaga.com par A.O
Investissement dans le sahel, une revue à mi-parcours des projets au tour d`un atelier au prémier ministère entre le gouvernement et les partenaires
Lundi 21 novembre 2017. Le premier ministère a revue à mi-parcours les projets portant sur l`investissement dans le sahel au tour d`un atelier entre le gouvernement et les partenaires. Photo: Paul Kaba THIEBA, prémier ministère




Ouagadougou - Le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, a échangé jeudi avec les syndicats du secteur de la santé sur la grille indiciaire et indemnitaire de la fonction publique hospitalière, dont la loi a été votée le 19 décembre 2017 par l’Assemblée nationale.

«La rencontre de ce matin avait pour objectif d’échanger avec les syndicats du ministère de la Santé sur les modalités d’opérationnalisation de la loi concernant la fonction publique hospitalière votée en décembre 2017 par l’Assemblée nationale», a affirmé le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, à l’issue d’une audience avec les syndicats.

Selon M. Thiéba, chaque reforme d’un système nécessite toujours des incidences financières, c’est pour quoi son gouvernement veut s’entendre avec le monde syndical de la santé en vue de définir une grille indiciaire et indemnitaire par rapport à la mise en place d’une fonction publique hospitalière au Burkina Faso.

Pour lui, les organisations syndicales ont exposé leurs points de vue et leurs doléances sur la question et que l’Etat les a écoutés attentivement, en essayant d’apporter des solutions dans la limite de ses moyens.

«Le gouvernement est déterminé à trouver des solutions qui satisfassent les revendications des syndicats mais aussi de préserver l’équilibre des finances du pays», a-t-il soutenu.

Le chef du gouvernement dit vouloir préserver les principes d’équité, de justice et de mérites qui sont à la base de la fonction publique d’Etat.

« Les échanges se sont déroulés dans une atmosphère détendue», a relevé le Premier ministre, saluant l’esprit qui a prévalu à la séance de travail.

Saisissant l’occasion, il a appelé les syndicats de la coordination du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) à revenir autour de la table de négociation, de manière apaisée et consensuelle pour que les élèves retrouvent le chemin de l’école.

Le secrétaire général (SG) des syndicats des médecins du Burkina, Dr Albert Ouédraogo, a reconnu que la mise en œuvre d’une réforme a un coût, mais estime que le gouvernement doit assumer.

De son avis, les dirigeants ne doivent pas voir cette réforme comme un élément pour augmenter le salaire des agents de santé mais celle qui va permettre d’améliorer tout le système sanitaire du Burkina Faso.

«Nous sommes sereins et nous avons dit tout ce que nous pensons au Premier ministre. Dans tous les cas, nous nous sommes donné rendez-vous au chef du gouvernement mardi pour donner une chance à ce dialogue», a signalé le Dr Ouédraogo.

S’exprimant au nom du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), le SG, Pissyamba Ouédraogo, précise avoir été convié pour échanger sur l’état de la mise en œuvre de la fonction publique hospitalière.

«La loi a été adoptée en décembre et 2017 et les grilles indemnitaires faisaient l’objet de désaccords. Pour le SYNTSHA, les résultats des travaux obtenus en ateliers doivent être respectés», a-t-il poursuivi.

Le SG a précisé qu’une loi telle qu’elle soit ne résout pas tous les problèmes mais prend en compte un certain nombre de préoccupations des travailleurs.

«Déjà, les propositions qui sont faites sont celles minimales, je pense que le gouvernement devrait faire l’effort pour prendre en compte ces minima», a laissé entendre Pissyamba Ouédraogo.

Il a souligné que la fonction publique hospitalière doit améliorer le plateau technique de la santé, les conditions de travail et de vie des agents, ainsi que la qualité des soins au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

no/ak
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