Ouagadougou - Les enseignants au Burkina Faso ont entamé mardi une grève nationale de 72 heures.
Il s’agit d’une initiative de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.
Au Lycée Philippe Zinda Kaboré, l’un des plus grands établissements secondaires de la capitale Ouagadougou, les professeurs étaient absents des classes à 7 heures du matin, une heure pour débuter les cours matinaux.
"Nous ne faisons pas de devoir depuis le début de l’année et nous demandons au gouvernement de voir la situation des professeurs, pour que cette année ne soit pas une année blanche", a dit Alain Ouédraogo en classe de terminale.
Le programme des 72 heures d’arrêt de travail prévoit la suspension des évaluations dans les classes, la non transmission des statistiques et le non traitement des dossiers des examens scolaires de la session 2017-2018, si les travailleurs de l’éducation n’obtiennent pas satisfaction.
Depuis la rentrée scolaire 2017-2018, les syndicats de l’éducation au Burkina Fasa observent un arrêt de travail régulièrement, afin d’améliorer le statut des enseignants du primaire et du secondaire.