Les journaux burkinabè de ce mercredi commentent largement la grève de 72 heures des enseignants du public, entamée la veille, sur toute l’étendue du territoire national.
«Grève des enseignants: des classes désertées», titre le quotidien national Sidwaya qui renseigne que «la reprise des cours du deuxième trimestre de l’année scolaire 2017-2018 n’aura été que de courte durée».
Et de préciser qu’à peine rentrés des congés de fin du premier trimestre, les enseignants ont renoué avec une grève générale de trois jours allant du 9 au 11 janvier 2018.
Toujours selon Sidwaya, la coordination nationale des syndicats de l’éducation observe cette grève, sur toute l’étendue du territoire national, pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail.
Le confrère relate que dans la matinée d’hier mardi 9 janvier 2018, les enseignants ont pris d’assaut la Bourse de travail de Ouagadougou.
De son côté, le journal privé Le Quotidien mentionne en première page: «Premier jour de grève des syndicats de l’éducation : Etablissements déserts, enseignants à la Bourse du travail».
Quant aux quotidiens privés Aujourd’hui au Faso et L’Observateur Paalga, ils reprennent en chœur les propos du Secrétaire général (SG) du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB), François de Salle Yaméogo, qui déclare : «mieux vaut une année blanche qu’une vie blanche».
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, croit savoir que les grévistes utilisent tous les moyens pour obtenir de meilleures conditions de vie et de travail, citant «les sit-in, la non évaluation des élèves, le non traitement des dossiers d’examen».
La plupart des journaux ont rendu compte du constat fait dans les établissements scolaires de Ouagadougou, hier mardi, au premier jour du mouvement d’humeur.
Ainsi, Le Pays présente à sa Une la photo d’une salle de classe déserte, avec ce titre: «Grève des enseignants: Salles vides dans certains établissements de Ouaga».
Pendant ce temps, Le Quotidien, en guise d’illustration, montre la cour vide du lycée Philippe Zinda Kaboré, le plus grand établissement scolaire de la capitale burkinabè.
A en croire le journal, en parcourant les écoles, hier mardi, «le constat le plus frappant est que hormis quelques membres de l’administration, les classes sont vides».
ALK/cat/APA