Salle de classes désertes, cours de l’école vide, Service administratifs à l’arrêt. Tant au primaire qu’au secondaire. Le personnel de l’éducation du Burkina Faso a mis son préavis de grèves à exécution.
Après son sit-in de la veille, depuis ce mardi, un arrêt de travail de 72 heures déclenché par la coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) paralyse tout le secteur éducatif de la ville de Bobo Dioulasso.
Dans un courrier adressé au président du Faso le jeudi 21 décembre 2017, les acteurs de l’éducation disent être surpris par la teneur des réponses que le gouvernement a réservé à leurs revendications. Mais en plus, ils jugent ces réponses inacceptables.
Leur mouvement vise donc à exiger un traitement plus approprié leur plate-forme qui se résume à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Inquiets quant à la suite de l’année scolaire 2017-2018, des élèves du Lycée Ouezzin Coulibaly (LOC) ainsi que leur camarade du Lycée Municipal se sont rassemblée au Gouvernorat des Hauts-Bassins pour exiger la fin du «Bras de fer» qui oppose le gouvernement aux acteurs de l’éducation. Romuald Sanou, le délégué général du LOC, affirme qu’aucune évaluation n’a eu lieu pour le premier semestre.
Une situation qui fait planer spectre d’une année blanche sur l’année scolaire 2017-2018.
Fortement mobilisés et déterminés, les enseignants font de la satisfaction de leur plate-forme revendicative le seul gage du retour d’un climat de travail serein dans le système éducatif burkinabé.