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Conférence de presse du Ministre de la Sécurité
Publié le mardi 9 janvier 2018  |  aOuaga.com
Sécurisation
© aOuaga.com par A.O
Sécurisation de l`Avenue Kwamé N`Krumah : le ministre Simon Compaoré rencontre les riverains
Lundi 4 septembre 2017. Ouagadougou. Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a rencontré les riverains de l`Avenue Kwamé N`Krumah sur les mesures de sécurisation prises par le gouvernement




Ministère de la Sécurité

« En 2018, nous allons parler moins et travailler beaucoup » (Simon Compaoré)
Deux heures, c’est le temps que le ministre Simon Compaoré a passé avec la presse nationale et internationale le lundi 8 janvier 2018. Le bilan de la gestion de la sécurité intérieure, des questions d’actualité brulante comme l’arrestation du Colonel Auguste Denise Barry, la plainte déposée contre lui par la Chef de fil de l’opposition détention illégale d’armes de guerre, ont constitué le menu des échanges.


Pour sa première grande sortie de l’année 2018 face aux hommes et femmes de média, l’homme de la Sécurité au Burkina, Simon Compaoré, a encore fait son show. A l’aise, comme d’habitude, quand il s’agit de s’exprimer, notamment sur des questions auxquelles il se sait très attendu, le ministre Simon n’a contourné aucune question. D’abord, l’orateur du jour s’est attelé à dresser un long bilan de l’année écoulée dans son département. Lutte contre le terrorisme, contre le banditisme, délivrance de carte nationale d’identité et de passeports, le budget de son département, sont des aspects qui ont été, tour à tour, abordé.

Sur le dossier de tentative de déstabilisation par le Colonel Auguste Denise Barry, le ministre d’Etat dit ne pas pouvoir donner plus de détails que le parquet militaire. Et de préciser cependant:

"Il ne faut pas opiner sur la base de fausses pistes. Il a été dit dans un journal qu’il a été arrêté parce qu’il a mis en place une structure. Je crois que la personne n’est pas informée. Quand on n’a pas les bonnes informations, il ne faut pas opiner. Ceux qui veulent voir clair le verront. Si on voulait quelqu’un depuis longtemps, on aurait pu."

Et la plainte pour détention illégale d’armes de guerre déposée par le chef de file de l’opposition contre lui ?: "la plainte de Zephirin n’est pas une préoccupation pour moi. Chaque jour que Dieu fait il y a quelqu’un qui va convoquer quelqu’un. je suis serein. je n’ai pas volé, je n’ai pas tué. Si je suis convoqué, je n’ai pas besoin d’ameuter du monde pour aller répondre" rassure le ministre de la Sécurité avant de revenir à la charge : "Ce sont ceux qui viennent et qui ne veulent pas partir qui ont des problèmes. Etre ministre c’est une mission, je sais que je vais partir. Mais c’est celui qui m’a mis là-bas qui peut prendre des décisions. Ce n’est pas à Zéphirin Diabré de lui demander de m’enlever.

Quand je sortais du ventre de ma maman c’était pas écrit ministre sur mon front ».


Sur le terrorisme Simon s’est dit étonné que des journalistes se posent la question de savoir si le Burkina a les hommes qu’il faut pour le combattre.

Il reconnaît toutefois un manque de moyens aériens ; et de rassurer que des voies et moyens sont en train d’être cherchés pour pallier la situation. «2018 sera une année au cours de laquelle, nous allons parler moins et travailler beaucoup" a t-il conclu.

Halima K
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