Le gouvernement burkinabè et les Petites et moyennes entreprises (PME) ont signé, à Ouagadougou, une charte qui va désormais régir leurs relations de partenariat, a appris APA samedi, de source proche du ministère en charge du Commerce.
Selon la même source, le document a été signé, vendredi, par le président de la confédération générale des entreprises, Alassane Kouanda et le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Stéphane Sanou.
La charte définit le cadre général des mesures incitatives en matière d’organisation interne, de financement, de sous-traitance, de formation professionnelle, de fiscalité, d’accès aux marchés et à des sites aménagés.
En outre, elle décline de façon spécifique toutes les mesures à mettre en œuvre en faveur des PME, les obligations et engagements des parties prenantes.
«Le gouvernement s’est engagé à faire des PME, le véritable levier de la croissance économique au regard du rôle qu’elles jouent dans la création de valeur ajoutée, des emplois et de la lutte contre la pauvreté», a expliqué le ministre en charge du Commerce.
M. Sanou a fait remarquer que la charte signée «va permettre aux PME de bénéficier d’une large gamme d’avantages qui va du financement au service non financier comme la formation».
Stéphane Sanou a précisé qu’il est également prévu en matière de commande publique d’accorder annuellement 15% des parts de marché aux PME.
Au Burkina Faso, les PME occupent 80% du tissu économique mais elles rencontrent des problèmes de financement et se plaignent de n’avoir pas accès aux commandes publiques.
La Petite et moyenne entreprise (PME) est définie comme étant toute personne physique ou morale, productrice de biens ou de services marchands, immatriculée ou ayant fait sa déclaration d’activités au registre de commerce et de crédit mobilier ou tout autre registre.
Elle est caractérisée par son personnel inférieur à 100 employés permanents et son chiffre d’affaires annuel hors taxe inférieur à un milliard de FCFA.
ALK/cat/APA