Ouagadougou - L'Agence nationale de biotechnologie (ANB), a organisé vendredi, un atelier national de validation de l'avant-projet de texte portant conditions de participation du public à la prise de décision concernant la biotechnologie moderne et les OGM.
«L'opportunité est donné aujourd'hui au public de pouvoir lui-même valider le texte par lequel on va l'impliquer à la prise de décision concernant la biotechnologie moderne et les OGM », a déclaré vendredi la Directrice générale de l’Agence nationale de biotechnologie (ANB) Chantal Zoungrana.
Un avant-projet de décret y afférent, a été élaboré et soumis à l'amendement des différentes parties prenantes au cours de cinq autres ateliers d'informations et d'échanges tenus dans cinq provinces.
Au cours de cet atelier national, les participants procèderont à l'examen et à la validation de l'avant-projet de décret portant conditions de participation du public à la prise de décision en matière de biotechnologie.
«Ce texte va permettre de valider les différentes formes que nous allons utiliser lorsqu'il va s'agir d'informer et de faire participer le public à notre prise de décision », a indiqué Chantal Zoungrana.
Dans ce projet de décret, il y a six chapitres, le quatrième chapitre, traite de la participation du public à la prise de décisions, le cinquième chapitre précise comment vont être organisées les différentes formes de participations du public.
Cet avant-projet de décret, après validation au cours de cet atelier national, sera soumis pour adoption par les autorités compétentes.
En tant qu'organe de régulation, l'ANB, a pour mission de prévenir et de juguler tous les risques inhérents à l'utilisation, à la dissémination et aux mouvements transfrontaliers des OGM.
Depuis 2009, l'ANB a entrepris une campagne d'information et de sensibilisation des populations sur la biotechnologie et son système de réglementation au Burkina Faso.
Le Burkina Faso a expérimenté entre 2008 et 2016, le coton génétiquement modifié (BT) avant de retourner au naturel, soucieux de retrouver son label qualité.
Mais l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) continue la vulgarisation des semences améliorées tels que le niébié et le maïs pour faire face aux changements climatiques.
Agence d’Information du Burkina
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