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Burkina : Le Colonel Barry livré à la justice par des proches
Publié le samedi 6 janvier 2018  |  AIB
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Hommage aux martyrs le 13 décembre : le gouvernement reporte la journée nationale
Lundi 8 décembre 2014. Ouagadougou. Service d`information du gouvernement. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Denise Auguste Barry, a animé une conférence de presse pour annoncer le report de la Journée d`hommage national aux martyrs prévue le 13 décembre pour ne pas gêner la commémoration, le même jour, du 16e anniversaire de l`assassinat du journaliste Norbert Zongo




Ouagadougou - Le Parquet militaire a annoncé lundi que l’inculpation de l’ex-ministre de la Sécurité, le Colonel Denise Auguste Barry, pour des faits de présomption d’atteinte à la sureté de l’Etat, a été possible grâce à la dénonciation de personnes avec lesquelles il a interagi.

«Le Procureur Militaire informe l’opinion nationale et internationale que suite à une dénonciation de personnes avec lesquelles le Colonel BARRY Auguste Denise Bernard Marie Hamidou a interagi, ce dernier a été interpellé le vendredi 29 décembre 2017 par la Compagnie de Gendarmerie de Ouagadougou, pour des faits de présomption d’atteinte à la sureté de l’Etat», indique un communiqué en date du 5 janvier 2018, repris par le journal en ligne, lefaso.net.

La même source ajoute que M. Barry a été entendu le 04 janvier 2018 en première comparution avant d’être inculpé et placé sous mandat de dépôt.

Selon le Parquet militaire, «l’ouverture d’une information judiciaire a été requise contre lui et tous autres des chefs de Complot et d’incitation à la commission d’actes contraires à la discipline et au devoir, sur le fondement des articles 109 du code pénal et 207 du code de Justice Militaire».

Burkina24 note que l’article 109 du Code pénal stipule que : «il y a complot dès que la résolution d’agir est concertée et arrêtée entre deux ou plusieurs personnes en vue de changer par la violence le régime légal, d’exciter les populations à s’armer contre l’autorité légale de l’Etat ou à s’armer les unes contre les autres ; de porter atteinte à l’intégrité du territoire national ; d’organiser le massacre et la dévastation. La peine applicable est l’emprisonnement de cinq à dix ans ».

Quant à l’article 207 du Code de justice militaire, il précise que «est puni, en temps de paix, d’un emprisonnement de 6 mois à 2 ans, tout militaire, ou tout individu embarqué qui, par quelque moyen que ce soit, incite un ou plusieurs militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline», poursuit burkina24.

Rappelons que le Colonel Denise Auguste Barry a occupé éphémèrement en 2011 et sous la Transition (nov.2014-déc 2015), le portefeuille de la Sécurité.

Après avoir obtenu une disponibilité de l’Armée, il a créé en septembre 2016, le Centre d’études stratégiques en défense et sécurité (CESDS), un outil selon lui, «pour relever les défis sécuritaires qui se posent au Burkina Faso en particulier et au continent africain en général».

Agence d’Information du Burkina
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