Les journaux quotidiens burkinabè reçus à APA, ce vendredi, continuent de commenter le dépôt à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) de l’ancien ministre de la Sécurité, Auguste Denise Barry.
Dans sa rubrique hebdomadaire ‘’Pot-pourri’’, le quotidien privé Le Pays titre: «Affaire Auguste Denise Barry : le procureur militaire sort de son silence aujourd’hui».
De son côté, Le Quotidien croit savoir «ce qui est reproché au colonel Barry», précisant que l’intéressé pourrait être inculpé formellement dans les prochains jours.
Le confrère qui reprend un article du journal Jeune Afrique, relate que «le procureur militaire devrait communiquer ce vendredi sur cette affaire qui défraie la chronique au Burkina».
Dans la même dynamique, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, mentionne: «en attendant les explications d’Alioune Zanré (le commissaire du gouvernement, Ndlr)».
Ce journal rappelle que depuis la fin de soirée du mercredi 3 janvier 2018, le colonel Auguste Denise Barry, directeur du Centre d’études stratégiques en défense et sécurité (CESDS) croupi dans les geôles de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA).
Aujourd’hui au Faso écrit que «soupçonné d’avoir fomenté une tentative de déstabilisation du pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré, on ignore jusque-là, ce qui est reproché au colonel Barry, une semaine après le début de cette affaire».
Et de faire observer que dans cette affaire, «peu d’informations filtrent sur les faits ou sur d’éventuelles complicités dans les milieux civil et militaire».
Quant à L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, il met en exergue cette interrogation: «Auguste Denise s’est-il mis à table ?».
Le journal qualifie cette affaire de problème, intérieur cette fois-ci, qui est venu troubler la quiétude de tous.
L’auteur de l’écrit dit ne pas savoir si le tout nouveau locataire de la prison militaire va croiser son illustre devancier, le général Gilbert Diendéré, dans la cour de la MACA.
«Mais une rencontre intra-muros entre le +putschiste+ du 16 septembre 2015 et le +déstabilisateur+ du 29 décembre 2017 devrait avoir quelque chose de savoureux», ironise L’Observateur Paalga.
ALK/of/APA