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Intégration de la résilience climatique à la production
Publié le vendredi 5 janvier 2018  |  Sidwaya
Echanges
© aOuaga.com par Edem Gadegbeku / Parfait
Echanges croisés entre journalistes et communicateurs ouest-africains autour du phénomène de la dégradation des terres
Lomé, du 3 au 7 octobre 2016. Hôtel IBIS. Atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de média et de communicateurs sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) dans les pays SAWAP (Programme de la Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest -Sahel and West Africa Programme-). Atelier pratique s`inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du BRICKS (Projet de Renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances) par le CILSS, l`OSS et l`UICN-PACO.




Sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la deuxième session du comité de pilotage du projet « Intégrer la résilience climatique à la production agricole et pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche champ-école des producteurs », s’est tenue le 14 décembre 2017 à Koudougou.

Le projet « Intégrer la résilience climatique à la production agricole et pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche champ-école des producteurs », a été conclu en avril 2015 entre le gouvernement du Burkina Faso et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sous l’accord N°GCP /BKF/054/LDF. Pour un bon fonctionnement du projet, il est apparu nécessaire de créer un Comité de pilotage du projet (CPP) qui est l’organe d’orientation et de pilotage du projet. Ainsi, le CPP est chargé de la supervision, de l’appui technique et de la coordination du projet. Au niveau régional, les Comités de pilotages régionaux (CPR) apportent l’appui technique, la coordination et la supervision de toutes les activités et des acteurs dans la région. Il est chargé également d’approuver tous les six mois, l’état d’avancement du projet, les rapports financiers, le budget et les Plans d’activités annuels (PTBA). C’est dans l’accomplissement de cette exigence que la deuxième session du CPP de l’année 2017 s’est tenue à l’effet d’approuver le bilan technique annuel 2017 et le PTBA 2018, conformément à l’arrêté de création du CPP. Après donc l’ouverture officielle des travaux, les différents points inscrits à l’ordre du jour de la session ont été examinés par les participants venus de plusieurs localités du Burkina Faso. Selon le Conseiller technique représentant le secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture, Tinga Ramdé, le changement climatique est un défi mondial, et au Burkina Faso, il constitue une menace sérieuse pour le développement socioéconomique et culturel. La lutte contre ce fléau demande des réponses globales soutenues par des politiques nationales et par l’accompagnement de changements de comportements individuels et collectifs, a t-il soutenu. C’est pourquoi, il a salué la mise en place du projet GCP/BKF/054/ qui « vise à renforcer la capacité des secteurs agricole et pastoral du Burkina Faso à faire face au changement climatique en inscrivant les pratiques et les stratégies d’Adaptation au changement climatique (ACC) dans les initiatives de développement agricole en cours, les politiques et programmes agricoles en vue d’améliorer l’adoption des pratiques et des technologies d’ACC par les agriculteurs à travers un réseau de CEP déjà implantés ».

Plus de 12 mille producteurs formés

Selon Tinga Ramdé, la lutte contre les effets néfastes du changement climatique est une lutte de longue haleine qui doit s’exercer sur tous les fronts. A ce sujet, il a indiqué que le gouvernement du Burkina Faso sait pouvoir compter sur l’appui constant de la FAO pour mener cette lutte qui constitue de nos jours une préoccupation environnementale mondiale. En effet, depuis le démarrage du projet, de nombreuses activités conjointes ont été menées à savoir entre autres : la mise en place et l’animation de 236 champs-écoles paysans et 168 champs-écoles agropastoraux ; le recyclage de 17 maîtres-formateurs CEP et la formation de 20 maîtres-formateurs CEAP ; la mise au point des modules de formation ; le recyclage de 118 facilitateurs CEP et la formation de 104 facilitateurs CEAP ; la formation de 12 018 producteurs sur les pratiques d’adaptation au changement climatique ; la mise en place participative des activités avec les partenaires techniques et opérationnels à travers la signature de 23 protocoles d’accord; etc... Pour joindre l’acte à la parole, le représentant-résident de la FAO au Burkina, Aristide Ongone Obame, ne s’est pas contenté des données chiffrées qui ont été présentées. Dans la soirée du 14 décembre, il s’est rendu dans la commune rurale de Sourgou où il a touché du doigt, les activités menées par un groupement de trente femmes dans le cadre de la lutte contre les effets du changement climatique. Sur les berges du barrage de la localité, le groupement des femmes créé depuis 2008 mène des activités agro-sylvo-pastorales et bénéficie à cet effet le soutien technique et matériel de la FAO dans le cadre du projet. Sur place, M. Aristide Ongome Obame s’est entretenu avec les femmes du groupement, et il a pu constater le niveau de compréhension des femmes du rôle qu’elles doivent jouer face au changement climatique. Des échanges qui s’en sont suivis, le représentant-résident de la FAO a pu retenir que les femmes du groupement Mui-Songo de Sourgou ont bien compris le concept d’adaptation au changement climatique, mais des efforts restent à faire pour ce qui concerne le volet atténuation des effets liés au changement climatique.


François KABORE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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