Les quotidiens du Burkina Faso commentent, ce jeudi, l’actualité nationale marquée en ce début d’année par la politique et l’emprisonnement de l’ex-ministre Auguste Denise Barry, sans oublier l’attaque terroriste survenue, il y a quelques jours, au Nord-ouest du pays.
«Attaque terroriste contre une patrouille de gendarmerie à Komori/Kossi : 1 mort et 1 blessé grave», titre le journal Le Quotidien qui renseigne que «des armes et une moto (ont été) emportées».
Le confrère relate que la province de la Kossi, frontalière avec le Mali, a connu pour la deuxième fois, la furie des forces du mal. En effet, écrit le journal, le 31 décembre 2017 aux environs de 9 heures, dans la commune de Kombori, des gendarmes en patrouille ont été attaqués par des présumés terroristes.
A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre: «Kossi: Un gendarme tué et un autre blessé dans une attaque».
Le même journal consacre sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’ et sa manchette au déferrement de l’ancien ministre Auguste Denise Barry à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA).
«Alors que la chambre de contrôle de l’instruction militaire vient de rendre, le vendredi 29 décembre, son arrêt après de longues semaines consacrées à la mise en accusation à propos du putsch manqué du 16 septembre 2015, l’on apprenait le même jour l’interpellation du colonel Denise Auguste Barry», rapporte L’Observateur.
Le Pays, autre quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations’’ en affichant: «Tentative de déstabilisation du pouvoir : Auguste Denise Barry déféré à la MACA».
En politique, Le Pays revient sur le discours du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, prononcé à l’occasion de la nouvelle année. Il publie également, les vœux d’acteurs politiques, syndicaux et de la société civile.
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya, dans sa ‘’Retro’’ de l’année 2017, aborde en politique, «l’effondrement d’un baobab », faisant observer que «parmi les disparitions de personnalités au cours de l’année 2017, celle de Salifou Diallo (ex-président de l’Assemblée nationale), le samedi 19 août, a sonné au-delà des frontières burkinabè».
ALK/cat/APA