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La lutte contre le Sénat : une affaire nationale selon le chef de file de l’Opposition
Publié le vendredi 26 juillet 2013   |  AIB


Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse du chef de file de l`opposition
Jeudi 25 juillet 2013. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique a animé une conférence de presse sur la marche-meeting du 28 juillet contre la mise en place du Sénat. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique


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Ouagadougou – Le chef de file de l’Opposition burkinabè Zéphirin Diabré estimant jeudi à Ouagadougou que « le Sénat n’est plus une question politique » mais est « une question nationale », a invité la population à manifester à nouveau contre la mise en place de cette deuxième chambre, le 28 juillet prochain.

« Autour de la question du Senat et de l’article 37 se joue de manière dramatique l’avenir de nos enfants et celui de notre pays. Ce n’est plus une question politique, c’est une question nationale », a déclaré M. Diabré au cours d’une conférence de presse sur le point de l’organisation de la nouvelle marche de protestation contre le sénat.

Selon lui, « si nous voulons que nos enfants aient demain leur mot à dire dans la manière dont notre pays est géré […], si nous voulons qu’ils puissent avoir accès aux biens de ce pays quelle que soit leur origine sociale, alors levons nous et marchons ».

M. Diabré a invité les burkinabè à sortir de « nouveau nombreux, le dimanche 28 juillet 2013 pour exprimer leur colère et faire pression sur le gouvernement » afin qu’il abandonne le projet du sénat adopté le 21 mai dernier par l’Assemblée nationale.

Pour le chef de l’opposition, « les burkinabé savent maintenant que le Senat a été conçu comme une étape devant mener à la révision de l’article 37 de notre Constitution », laquelle interdit au président Blaise Compaoré au pouvoir depuis 1987 de se représenter au-delà de 2015.

« Que faire d’autre face à un pouvoir qui n’écoute pas la voix de son peuple, qui veut dépenser trente-et-six milliards pour nourrir des sénateurs au lieu de doter l’hôpital Yalgado (le principal du pays) en médicaments et qui veut réviser l’article 37 de la constitution pour régner à vie ? », s’est interrogé M. Diabré.

Le 29 juin 2013, à l’appel de l’opposition, de milliers de burkinabè ont manifesté sur toute l’étendue du territoire leur désapprobation contre le Senat et le renchérissement du coût de la vie.

Dans une lettre pastorale datée du 15 juillet, les évêques burkinabè, sceptiques sur le bien fondé du sénat, ont appelé les autorités burkinabè à se saisir du problème de « la fracture sociale (qui) est de plus en plus béante ».

Trente neuf des quatre vingt neuf sénateurs de la future chambre haute, représentants les collectivités territoriales, seront élus le 28 juillet prochain à travers des élections locales dans les treize régions du Burkina Faso.
Le président du Faso en nommera vingt-et-neuf et le reste proviendra des communautés chrétienne, musulmane et coutumière ; des syndicats, du patronat et de la diaspora.

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