La presse en ligne burkinabè évoque, ce samedi, divers sujets dont ceux liés au bilan des deux ans de pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré et à la justice, marquée par les charges contre le général Gilbert Diendéré.
«Putsch: Diendéré situé officiellement sur les charges contre lui», affiche Burkina 24 qui renseigne que les charges qui ont été retenues contre le général Gilbert Diendéré sont : «l’infraction à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires, incitation à la commission d’actes contraires à la discipline militaire, de trahison».
A en croire le confrère, l’accusé et son conseil ont été informés de ces infractions, hier vendredi par la Chambre de contrôle du Tribunal militaire de Ouagadougou.
A ce propos, Fasozine.com, autre médias en ligne, relate que le dossier du putsch connait un nouvel épilogue, avant de préciser que ce vendredi 29 décembre 2017, des décisions ont été prises par la Chambre de contrôle du tribunal militaire de Ouagadougou.
«Si le Général Gilbert Diendéré est maintenu en détention, il en est tout autre chose pour Eddie Komboigo, Léonce Koné et la journaliste Caroline Yoda. Ces derniers cités bénéficient d’un non-lieu », écrit le confrère.
En politique Fasozine.com rappelle qu’il y a de cela «deux ans jour pour jour que Roch Marc Christian Kaboré enfilait son costume de président du Faso».
Le journal en ligne informe que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) sous la houlette de son 1er vice-président, Simon Compaoré a fait, hier vendredi, au cours d’une conférence de presse, son bilan de gestion du pouvoir.
Evoquant cette actualité, Lefaso.net mentionne, en guise de titre, que «Simon Compaoré s’insurge contre Léonce Koné (membre du bureau politique de l’ex-parti au pouvoir, Ndlr)» qui aurait déclaré récemment dans la presse, ne pas regretter avoir soutenu le putsch manqué.
De son côté, Le Quotidien arbore : «Bilan de la gestion du pouvoir en 2017 par le MPP et ses alliés : Sur le front social, ce que l’année 2017 nous adonné de constater est inquiétant», reprenant les propos de Simon Compaoré.
Pour ce quotidien, le seul qui parait les samedis au Burkina Faso, les conférenciers ont fait remarquer que «cette année 2017 a été une année pénible pour le MPP, avec la disparition de son président Salifou Diallo et d’autres camarades».
ALK/od/APA