Au Burkina Faso, l'avant-projet de la nouvelle Constitution présenté le 27 décembre limite à deux dans le temps le nombre de mandats présidentiels que ce soit de façon continue ou discontinue.
L'esprit mossi, l'ethnie majoritaire au Burkina Faso, planait sur la salle de conférence de Ouaga 2000, le quartier chic de la capitale burkinabè. Remis au président, le projet de Constitution a été adopté par consensus.
Un article spécifique, le numéro 197, stipule clairement que Roch Marc Christian Kaboré pourra certes se présenter en 2020 mais sa carrière de président du Burkina Faso s'arrêtera là. Le nombre de mandats présidentiels est limité à deux.
« Cette disposition est une garantie de la volonté d'alternance, estime Achille Tapsoba qui préside le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l'ancien parti au pouvoir. C'est une disposition constitutionnelle très importante pour un nouveau départ au niveau du paysage politique burkinabè en matière d'alternance. La nouvelle Constitution pourra apporter beaucoup de choses à la démocratie burkinabè et je pense que c'est important ».
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