Les quotidiens burkinabè présentent, ce jeudi, des menus variés où l’on retrouve des sujets ayant trait à la politique, à des faits de société et aux infrastructures.
Le quotidien national Sidwaya consacre sa manchette au lancement des travaux de construction de la route nationale N°19, reliant dans la région de l’Est, les localités de Kantchari, Diapaga et Tansarga, jusqu’à la frontière du Bénin.
Sidwaya titre: «Désenclavement à l’Est: du bitume de Kantchari au Bénin d’ici à 2 ans», précisant que c’est le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré qui a lancé les travaux, mardi dernier, à Diapaga.
«Le coût du tronçon, long de 145 km est estimé à plus de 33 milliards de francs CFA», renseigne le quotidien national.
De son côté, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, arbore : «Bitumage de la route Kantchari-Diapaga-Tansarga-frontière du Bénin : le cri de cœur des filles et fils du Gulmu (nom de la province chef-lieu de la région de l’Est du Burkina, Ndlr) entendu».
Le fait social qui a retenu l’attention des journaux burkinabè concerne la visite du maire de Ouagadougou, hier mercredi, au Centre hospitalier universitaire-Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), la plus grande structure sanitaire du pays.
Ainsi, Le Quotidien affiche: «CHU-Yalgado Ouédraogo: le maire Armand Pierre Béouindé solidaire des malades».
Aujourd’hui au Faso renchérit en écrivant qu’à l’hôpital, le maire Armand Béouindé a offert des denrées alimentaires aux patients et une enveloppe de soutien au personnel.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, consacre sa rubrique ‘’Projecteur’’ à la situation au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Le journal mentionne en guise de titre à la Une: «FESPACO: Se réformer ou disparaitre», rappelant qu’à l’édition 2019, le Festival aura 50 ans.
«Un âge qui mérite des attentions et surtout que l’on sonde les murs de l’institution pour en déceler les lézardes et les affaissements», commente le confrère.
En politique, L’Observateur Paalga revient sur la crise consécutive à la création d’un nouveau groupe parlementaire au sein du principal parti de l’opposition, l’Union pour le progrès et le changement (UPC).
Le journal titre à ce sujet : «Crise à l’UPC: le show de 8 députés frondeurs dans les Cascades (Nom d’une région à l’ouest du Burkina Faso, Ndlr)».
Pour sa part, Le Quotidien consacre son éditorial aux relations internationales du pays, estimant que «le Burkina est dans la galère nord-coréenne».
Le journal commente ainsi, la décision des autorités burkinabè de cesser toutes relations commerciales avec la Corée du Nord, sous-prétexte de se conformer à la résolution des Nations unies.
Et l’éditorialiste de conclure que la morale de l’histoire est que «l’indépendance économique est la meilleure voie pour les pays africains de s’affranchir du diktat des autres».
ALK/cat/APA