La ministre de l’Economie, des Finances et du développement, Rosine coulibaly a procédé le lundi 18 décembre 2017 à la signature d’une série de conventions de financements avec respectivement la Banque mondiale ; la Banque africaine de développement ; le Fond international du développement agricole (FIDA), la France et la Chine Taiwan. D’une valeur totale de 131 milliards de FCFA, ces fonds sous forme de prêts et de dons, vont servir au développement des secteurs de l’Energie, de l’Agriculture, du trafic routier, de la santé et de l’eau.
Journée bien chargée que celle du lundi 18 décembre 2017 pour la patronne de l’Economie au Burkina. Rosine Coulibaly a, entre 8h et 14h, participé à des signatures de conventions de financement au profit des populations burkinabé, dans le cadre du PNDS.
D’abord avec la Banque Mondiale, un accord de financement d’une valeur de 75 millions de dollars a été matérialisé. Il s’agit d’un appui aux programmes des réformes du gouvernement dans le secteur de l’énergie et de la gestion des finances publiques. «L’objectif est d’améliorer la soutenabilité financière, créer les conditions de participation du secteur privé dans la diversification du mix-énergétique », a précisé Cheick Kanté.
Pour le ministre de l’Energie, Alpha Omar Dissa, C’est un financement qui va permettre d’améliorer la situation financière du secteur de l’énergie, de renforcer les politiques d’investissement dans le secteur de l’électricité, notamment les projets structurants en cours de mise en œuvre. «Une société d’électricité ne peut pas s’apprêter à acheter de l’électricité avec des privés si elle-même rencontre des difficultés. Cela va nous permettre de sélectionner et d’arriver au bout du mécanisme à travers la mise en place de garanti afin de mettre en place ce mécanisme d’achat de l’électricité entre la SONABEL et les producteurs indépendants », at-il relevé.
Ensuite, avec le Fonds international du développement agricole (FIDA),un financement d’un montant total de 40 milliards de FCFA a été acquis pour la production et la valorisation de produits dans les filières riz, maraichage, sésame et niébé. Cette enveloppe va servir au projet d’appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA). Il résulte de la volonté commune du gouvernement du Burkina Faso et du FIDA à consolider et àmettre en échelle les acquis des deux projets. « A terme, l’objectif est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus des exploitations agricoles », a expliqué le ministre de l’Agriculture, Jacob Ouédraogo.
Puis, ce fut le tour de la Banque Ouest africaine de développement de procéder à la signature de 03 conventions de financement sous forme de prêts et de don d’un montant estimatif de 60,13 milliards de F CFA au profit du projet de renforcement de la route communautaire section Ghounghin-Fada N’Gourma-Piéga, frontière du Niger. La contribution du Burkina est de 17,43 milliards F CFA représentant 13,86% du cout du projet. A en croire le nouveau responsable pays de la BAD, Pascal Yembiline, l’objectif sectoriel du projet est de renforcer l’intégration régionale et la croissance des échanges intra régionaux de la zone UEMOA.
Le secteur sensible de la santé n’a pas été en reste au cours de cette journée bien remplie. L’engagement de la Chine Taiwan va permettre la mise en place d’une unité de coronarographie et de cardiologie interventionnelle à l’hôpital Blaise Compaoré. Cet accord de convention se chiffre à, en gros, 1 milliard 500 millions de nos francs. «ce geste vise à développer la spécialité cardiologique chirurgicale et la médecine vasculaire », a indiqué l’ambassadeur de la République de Chine Taiwan au Burkina Faso, Shen Cheng Hong.
Enfin, une délégation composée du directeur général de l’Agence française de développement, Tanguy Denieul et de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier la Lapeyre de Cabanes, a clos en toute beauté cette série de signature avec un financement sous forme de subvention de 6,56 milliards de F CFA s’inscrivant dans le cadre du programme d’aide budgétaire. Il se décline en deux composantes : La première porte sur une tranche non affectée de 3,94 millions de F CFA pour la mise en œuvre du PNDES. La seconde tranche de 2,62 milliards affecté à l’apurement partiel des arriérés de l’Etat et des structures publiques vis-à-vis de l’ONEA.
Pour la ministre des Finances, Rosine Coulibaly, la moisson a été bonne car ils ont signé, coup sur coup, 131 milliards de FCFA de convention qui couvre différents domaines d’activités prioritaires auxquels le PNDES va s’attaquer avec l’aide de ses partenaires.
Halima K
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