La nouvelle alliance du Faso (NAFA) a, au cours d’une conférence de presse tenue le lundi 17 décembre 2017, invité le gouvernement à exécuter les recommandations du Groupe de travail du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies qui exige la libération immédiate de Djibrill Bassolet.
Le 7 décembre dernier, le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies à travers son groupe de Travail sommait encore une fois le Burkina de libérer immédiatement Djibrill Bassolet dont il juge la détention arbitraire. En rappel, le général Bassolé, inculpé pour « trahison » dans l’enquête sur le coup d’Etat de septembre 2015, a été mis en résidence surveillée le 10 octobre après avoir été incarcéré à la maison d’arrêt et de correction des armées(MACA) pendant plus de deux mois.
C’est donc pour appuyer cet avis du Groupe de Travail que les militants de la NAFA, parti du général, a animé son point de presse dans l’après midi du lundi. « La NAFA invite vivement le gouvernement qui a préféré se taire, depuis la publication de l’avis définitif le 7 décembre 2017, à s’exécuter conformément aux recommandations du Groupe de travail. Le respect des engagements internationaux surtout en matière de droit de l’homme s’impose lorsqu’on veut s’afficher dans le concert des nations comme un Etat démocratique. Nous invitons le ministre de la Défense à annuler immédiatement l’arrêté portant assignation à résidence de monsieur Bassolé qui bénéficie déjà d’une liberté provisoire de la part du Président de la chambre de contrôle près le tribunal militaire de Ouagadougou », a déclaré le président par intérim de la NAFA, Pr Mamadou Dicko.