Ouagadougou - Le Directeur général de l'Economie et de la Planification Soabou Diallo a jugé vendredi, insatisfaisant, le taux de 70% réalisé par sa structure en 2017, y voyant derrière cette contreperformance, les grèves répétitives.
«Le taux de réalisation se situe à un niveau qui de mon point de vue n'est pas satisfaisant. Je souhaiterais un taux qui tournerait autour de 80% avant décembre 2017», a déclaré Soabou Diallo.
Le directeur général de la Direction de l'Economie et de Planification (DGEP) faisait vendredi aux journalistes, le bilan des activités réalisées par sa structure en 2017.
«Les grèves répétitives cette année au sein du Ministère de l'Economie, des Finances et du Développement ont eu un impact négatif sur ce taux de réalisation», a précisé M. Diallo.
En rappel, le ministère de l’Economie et des Finances a été secoué entre février et mai 2017 par des grèves et des sit-in.
Selon Soabou Diallo, la DGEP a en charge la formulation des politiques de développement et leur traduction en plan et programmes, la coordination des politiques économiques et sociales ainsi que l'évaluation des projets et programme.
«Au titre de l'année 2017, notre structure a exercé et mis en œuvres plusieurs actions. Nous avons pu tenir, au titre de la prévision d'analyses macroéconomiques et du suivi de la conjoncture, trois cadrages macroéconomiques qui ont permis de projeter le taux de croissance économique qui se situe à 6.5», a déclaré le DG de la DGEP.
A en croire à M. Diallo, il y a eu en matière de population et développement, l'organisation d'un forum national sur la migration et le développement, en vue de promouvoir la contribution optimale de la diaspora à la mise en œuvre du PNDES et la mise en place effective de l'Observatoire nationale du dividende démographique.
Selon le Directeur général de la DGEP, les grandes réalisations se regroupent dans les domaines de la prévision d'analyses macroéconomiques et du suivi des conjonctures, la programmation et d'évaluation des investissements publics, la population et développement, la prospective et de planification stratégique et sectorielle, le suivi et d'évaluation des politiques économiques et sociales, et dans les régions.
«La mission de la structure reste la même. En 2018, en termes de perspectives, nous avons des actions que nous comptons mettre en œuvre sous le leadership de madame la ministre de l'Economie des Finances et du Développement», a-t-il ajouté.
Agence d’Information du Burkina
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