Ouagadougou-L’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B) a appelé jeudi, les décideurs politiques et les acteurs de l’éducation, à privilégier le dialogue pour désamorcer la crise qui prévaut dans le système éducatif burkinabè depuis le début de la rentrée.
« J’invite les autorités politiques, les promoteurs d’établissements, les enseignants, les élèves à échanger et à trouver des solutions aux problèmes qui minent le secteur de l’éducation au Burkina», a exhorté le président de l’UNAPES-B, Hector Ardent R .K . Ouédraogo.
M. Ouédraogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’issue d’une conférence de presse relative aux problèmes du système éducatif.
Selon lui, c’est par des dialogues « francs et constructifs » qu’on pourra trouver des solutions à la crise qui prévaut actuellement dans l’école burkinabè, en vue de sauver l’année scolaire et académique 2017- 2018.
Il a signalé que depuis des semaines, le secteur éducatif est marqué par des mouvements de revendications des enseignants du primaire, ceux du secondaire et des élèves, à travers entre autres des marche- meetings, des suspensions des activités pédagogiques et des blocages de voies publiques.
«Nous nous sommes investis depuis le depuis le début des grèves et autres manifestations de protestation pour créer les conditions afin de rapprocher les parties prenantes pour qu’elles engagent des négociations dans un esprit de confiance », a précisé le président de l’UNAPES-B.
Hector Ardent R .K . Ouédraogo a dépeint la situation qui secoue le système éducatif burkinabè mais reconnait également que des efforts ont été consentis par les autorités ces dernières années pour un enseignement de qualité au Burkina Faso.
A titre d’exemple, il a souligné que le nombre d’écoles publiques est passé de 6 960 à 11 292 entre 2006 et 2016 ; celui des établissements privés de 1 222 à 3 363, soit une croissance moyenne de 6 ,7%.
Il a expliqué que le primaire, le post primaire et le secondaire ont enregistré une forte progression du taux d’accès des filles. Il a révélé que le taux d’accès des filles au primaire en 2005/2006 est de 61 ,4% contre 81% en 2015/2016.
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