Les quotidiens burkinabè présentent, ce vendredi, des menus variés où l’on retrouve des sujets liés à la politique, aux faits divers, sans oublier la réunion de soutien au G5 Sahel, tenue à Paris en France.
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Ainsi le quotidien privé Aujourd’hui au Faso titre: «Réunion de soutien au G5 Sahel: les engagements se précisent», indiquant que c’est sur une note de satisfaction que le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, qualifie la réunion tenue le 13 décembre 2017, à la Celle Saint-Cloud, près de Paris, dans la capitale française.
Le journal Le Quotidien consacre son éditorial à ce sujet, estimant que pour la lutte contre le terrorisme «le G5 Sahel doit maintenant faire ses preuves».
En effet, selon le confrère, l’hexagone a enfin réussi à réunir une mise de départ pour le lancement de la force militaire commune à cinq Etats de la bande sahélo-saharienne (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie).
«Les 250 millions d’euros nécessaires pour le démarrage des activités ont été réunis», écrit l’éditorialiste de Le Quotidien qui ajoute qu’«il ne reste plus aux troupes des pays membres qu’à se lancer à l’assaut des groupes armés et terroristes».
En politique, les journaux commentent largement la dissolution de la commune rurale de Saponé, localité située à une trentaine de kilomètres au sud de Ouagadougou.
«Crise à la commune rurale de Saponé : le conseil municipal dissous», arbore en manchette, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.
Le même journal reprend également, les propos du maire actuel de Saponé, Abdoulaye Compaoré qui déclare: «de l’indiscipline oui, de la trahison non», expliquant ainsi, les causes de la crise.
Le quotidien national Sidwaya et le journal privé Le Quotidien affiche en chœur : «Le conseil municipal de Saponé dissous», faisant remarquer que la décision a été prise, hier jeudi, en conseil des ministres.
Aujourd’hui au Faso croit savoir que cette dissolution du conseil municipal de Saponé sonne «comme un médecin après la mort». Le journal rappelle que la crise est née de la mise en place de l’exécutif municipal.
Le fait divers qui occupe la Une des journaux concerne l’arrestation de deux groupes de délinquants qui opéraient à Ouagadougou.
A ce sujet, Le Quotidien mentionne en guise de titre: «Lutte contre l’insécurité dans la ville de Ouagadougou: 12 malfrats arrêtés, 14 vélomoteurs, des bouteilles de gaz et bien d’autres objets saisis».
Quant à Aujourd’hui au Faso, il relate qu’il s’agit d’une «grosse prise à Nongr-Maasom (arrondissement dans lequel a eu lieu la présentation des délinquants)».
Toujours dans le registre des faits divers, L’Observateur Paalga rapporte que deux personnes ont été tuées, le mercredi 13 décembre, par un caïman à Diébougou, localité située dans la région du sud-ouest du Burkina Faso.
ALK/od/APA