Les acteurs du second plan quinquennal de la police de proximité sont en atelier à Bobo Dioulasso depuis le mardi 02 octobre 2012. Ils ont 48 heures pour recentrer, améliorer et rendre plus efficiente cette politique sécuritaire de notre pays.
Gendarmes, policiers, et d’autres personnes et corps de métier impliqués dans la lutte contre l’insécurité sont à Bobo Dioulasso. Du 02 au 03 août, ils sont appelés à cogiter avec le commissaire principal Irnou Kambiré, directeur de la police de proximité pour mieux sécuriser les Burkinabè. En délivrant son mot d’ouverture de la session Joseph Nébilma Bakouan, gouverneur de la région des Hauts-Bassins a rappelé le choix de notre gouvernement de faire de la police de proximité le fer de lance de la lutte contre l’insécurité dans notre pays. Des leçons tirées du premier plan quinquennal ont permis aux gouvernements et au ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité d’améliorer leur approche. « L’effort du gouvernement pour sécuriser les Burkinabè est certains et se manifeste à travers l’augmentation des moyens et du personnel de la sécurité » a martelé le Gouverneur. Aux populations donc de jouer leur partition en attirant l’attention des forces de l’ordre et de sécurité en cas de comportements suspects ou d’actes délictueux. C’est pourquoi cet atelier, troisième du genre a pour thème « Atelier national d’organisation de la mise en œuvre opérationnelle et harmonieuse de l’organisation communautaire de base selon les trois axes de la réorientation de la police de proximité ».
« Introduction de la police de proximité au Burkina Faso ; Le bilan de la mise en œuvre opérationnelle et la réorientation et les attentes vis-à-vis des structures communautaires de sécurité » sont des communications prévues au cours de l’atelier. Salia Sanou, le maire de la commune de Bobo-Dioulasso a quant à lui rappelé les enjeux du moment et réitéré son ferme soutien à ce modèle de lutte contre la criminalité. Ville cosmopolite et proche des pays où des armes circulent facilement, Bobo-Dioulasso, pour le maire ne doit pas lésiner sur les moyens à mettre en œuvre pour diminuer, combattre l’insécurité. Et pour cela il est près à tout.