Les quotidiens burkinabè présentent, ce vendredi, des menus variés où l’on retrouve des sujets ayant trait à l’éducation, avec la situation à l’université de Ouagadougou, et aux préparatifs de la fête nationale, sans oublier la justice.
Dans sa rubrique hebdomadaire ‘’Une lettre pour Laye’’, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, informe que dans le dossier judiciaire relatif à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, François Compaoré, frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré, sera entendu à Paris le 13 décembre prochain.
Parlant de l’assassinat du journaliste, Le Quotidien fait remarquer que le 19e anniversaire de sa disparition sera célébré le 13 décembre prochain.
Le journal reprend à sa Une les propos du président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP) Chrysogone Zougmoré qui a affirmé, hier jeudi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, que «nous devons rester déterminés jusqu’à ce que la vérité et la justice se fassent».
«13 décembre 1998 – 13 décembre 2017: 19 ans déjà pour Norbert Zongo», arbore en manchette le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.
Le confrère renseigne qu’à cet effet, le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) invitent à une «commémoration de masse».
De son côté, le quotidien national Sidwaya souligne que dans le dossier judiciaire concernant l’assassinat de Norbert Zongo, il n’y a pas d’avancée significative, selon le Collectif.
Le même journal évoque une autre célébration, celle du 11 décembre, anniversaire de la fête de l’indépendance du Burkina Faso, célébrée cette année à Gaoua, capitale de la région du sud-ouest du pays.
Le journal affiche : «Fête de l’indépendance: Gaoua new look», renseignant qu’à cinq jours de l’évènement, la ville hôte est déjà dans la fête, au vue de l’ambiance régnant dans plusieurs secteurs d’activité.
Revenant sur les affrontements, deux jours plus tôt, entre étudiants de l’Université de Ouaga1 Pr Joseph Ki-Zerbo, Aujourd’hui au Faso informe que «l’ANEB (Association nationale des étudiants burkinabè, Ndlr) plaide la légitime défense».
Le Quotidien renchérit en citant les propos du président de la section Ouaga de l’ANEB, Alexis Zabré qui a déclaré, hier jeudi, au cours d’une conférence de presse, que «nos éléments ont été victimes d’agression et se sont défendus».
Quant au quotidien Sidwaya, il croit savoir que «le gouvernement va mettre de l’ordre» dans l’occupation des voies publiques par des élèves en grève.
ALK/cat/APA