Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mercredi matin abordent l’actualité nationale marquée d’une part par l’attaque terroriste intervenue lundi dans la région du Nord et d’autre part, la cérémonie de décoration à l’occasion de la fête de l’indépendance.
Ainsi le quotidien national Sidwaya arbore: «Distinctions: la Nation reconnaissante à 904 citoyens», informant que la cérémonie de décoration a eu lieu mardi soir au palais présidentiel de Kosyam, en présence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.
A ce sujet, le journal privé Le Quotidien titre: «Célébration du 11 décembre (fête de l’indépendance): 940 personnes décorées à Kosyam», là où Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, affiche: «Reconnaissance nationale: 940 méritants décorés».
Le journal cité en second lieu souligne que les récipiendaires l’ont été «pour service rendu à la Nation».
Aujourd’hui au Faso, dans sa rubrique ‘’News du jour’’ renseigne que le poste de police de Koumbri, dans la province du Yatenga, région du Nord du Burkina Faso, a été incendié par des assaillants.
A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, renchérit lorsqu’il mentionne à sa Une : «Attaque du commissariat de Koumbri : de nombreux dégâts enregistrés».
Evoquant ce fait, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso ajoute qu’en plus du bâtiment du commissariat incendié, les assaillants ont aussi brûlé des motos, de même que le domicile du commissaire de police de la localité.
Pour sa part, Le Quotidien relate que suite à l’attaque, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont riposté et ont pu récupérer «une kalachnikov, des centaines de munitions et des motos».
Ce confrère consacre son éditorial à cette actualité avec comme titre : «Terrorisme au Burkina : le cancer s’étend au Yatenga». En effet le journal croit savoir que c’est la seconde localité de la province du Yatenga à être «frappée» par des assaillants armés, après Kain.
«Ces deux attentats portent tous la marque des terroristes car le mode opératoire est similaire à celui utilisé dans le Sahel (région frontalière)», fait remarquer le commentateur qui estime que les autorités doivent désormais se rendre à l’évidence que «l’insécurité liée au terrorisme se répand géographiquement comme un cancer qui se métastase».
Et le journal de conclure en ces termes: «Tout ce qui est possible doit être fait pour ramener la paix et la quiétude dans ces régions (le Nord et le Sahel du Burkina Faso, Ndlr)»
ALK/od/APA