Dans la soirée du mercredi 29 novembre 2017, au cours d’une cérémonie somptueuse à l’hôtel Laïco de Ouaga 2 000, les lauréats de la 1re édition du concours du « reporter du développement du Burkina Faso » de la Banque mondiale ont été récompensés. Pour cette édition ils étaient 21 hommes et femmes de médias à prendre part à cette compétition qui veut inciter les acteurs de la presse nationale à s’intéresser aux projets et programmes financés par la Banque mondiale au Burkina. Les premiers de chaque catégorie sont repartis chacun avec un ordinateur portable, un power Bank, un dictaphone et la somme de 1 000 dollars US et les classés deuxièmes avec un ordinateur portable, un power Bank, un dictaphone plus la somme de 500 dollars US.
La Banque mondiale est un partenaire avéré aux côtés du gouvernement du Burkina Faso dans la réalisation de ses chantiers et programmes de développement au profit de sa population. Pour cela, cette institution mondiale participe au financement de diverses activités dans différents domaines de développement, à savoir la santé, les infrastructures, l’électricité, l’eau et l’assainissement, l’autonomisation des femmes et des filles, etc. Afin de susciter l’engouement des hommes et femmes des médias nationaux dans l’optique que ces derniers soient un relais d’information entre l’institution et la population, à partir de cette année 2017, la Banque mondiale a instauré un concours du « reporter du développement- Burkina Faso ». Ce concours qui a enregistré 21 candidatures a récompensé les deux premiers de chaque catégorie à savoir la presse écrite, la radio, la presse en ligne. Les projets et programmes concernés par ce concours étaient le projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation (PAAQE), le projet sectoriel eau en milieu urbain (PSEU), le projet autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEED), le projet de lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées au Sahel, le projet santé de la reproduction, le projet de la construction de l’aéroport de Dossin et ses voies d’accès et le projet sur le centre d’excellence pour la formation et la recherche en sciences et technologies de l’eau, l’énergie et l’environnement en Afrique de l’Ouest et du Centre (CEA-2iE). Les oeuvres en compétition devaient donc porter sur l’un de ces projets et programmes financés par la Banque mondiale. Pour le président du jury, par ailleurs directeur des rédactions au journal l’Observateur Paalga, Ousseini Ilboudo, parmi les 21 oeuvres reçues, 6 étaient en presse en ligne, 7 en presse écrite, 7 en radio et une oeuvre en télévision.
Pour lui, le nombre des oeuvres déposées pour la compétition est faible au regard de l’importance des projets et programmes pour le Burkina et surtout pour les populations. Mettant le manque d’engouement des hommes et femmes des médias à participer au concours au profit d’un manque de communication de la Banque mondiale à l’endroit de ces derniers, le président du jury a invité les organisateurs à aller plus loin pour les éditions à venir aux cotés des rédactions à travers une meilleure communication pour plus de candidatures. Les candidats invités à mieux faire pour la prochaine édition
Pour le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina, Cheick Kanté, l’objectif de ce concours est d’impliquer tous les acteurs socioéconomiques chacun dans son rôle dans la mise en oeuvre des projets de développement que la Banque mondiale soutient au Burkina. « Les hommes et femmes de la presse ont également un rôle dans ce processus. Et ce concours a été
initié pour inciter cette couche importante à aller vers les projets, à aller vers les bénéficiaires, vers ceux qui ont la charge de la mise en oeuvre de ces projets, pour poser les bonnes questions, pour donner la parole à tout le monde pour qu’on puisse améliorer de façon significative les impacts de ces projets sur le quotidien des populations », a déclaré Cheick Kanté. Pour lui, cette première édition servira de cadre d’une prise en compte des recommandations du jury pour communiquer davantage mais aussi étendre le temps imparti pour la production des articles en compétition. « Nous espérons que la prochaine édition va attirer beaucoup plus d’hommes et de femmes des médias d’horizons divers et d’intérêts divers », a conclu le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina. Le patron de la cérémonie, le ministre en charge de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou a félicité cette initiative de la Banque mondiale. Pour lui, cette
initiative est d’autant importante qu’elle permet à la population d’avoir un regard sur la gouvernance gouvernementale à travers les projets de développement exécutés. Pour cette
importance, le ministre en charge de la Communication a souhaité que ce concours soit pérennisé. « Il faut certainement qu’il y ait une meilleure communication sur ce concours et qu’il y ait aussi une meilleure implication des différentes rédactions. Je pense que c’est quotidiennement dans nos actes, dans nos vies que le développement est présent et à différents niveaux la Banque mondiale est impliquée. Je pense qu’il est nécessaire que la presse se saisisse de cette opportunité pour avoir une meilleure connaissance de ce qui est réalisé et avoir un meilleur esprit critique sur ce qui a été fait et ce qui peut être fait. J’invite tous les acteurs du monde de la presse à participer à la prochaine édition », a conclu le ministre Rémis Fulgance Dandjinou, qui n’a pas manqué de féliciter ceux qui ont été primés à travers leurs oeuvres1
CONCOURS DU « REPORTER DU DEVELOPPEMENT-BURKINA FASO» DE LA BANQUE MONDIALE
Les journalistes lauréats de la 1re édition récompensés Dans la soirée du mercredi 29 novembre 2017, au cours d’une cérémonie somptueuse à l’hôtel Laïco de Ouaga 2 000, les lauréats de la 1re édition du concours du « reporter du développement du Burkina Faso » de la Banque mondiale ont été récompensés. Pour cette édition ils étaient 21 hommes et femmes de médias à prendre part à cette compétition qui veut inciter les acteurs de la presse nationale à s’intéresser aux projets et programmes financés par la Banque mondiale au Burkina. Les premiers de chaque catégorie sont repartis chacun avec un ordinateur portable, un power Bank, un dictaphone et la somme de 1 000 dollars US et les classés deuxièmes avec un ordinateur portable, un power Bank, un dictaphone plus la somme de 500 dollars US.
La liste des lauréats par
catégorie
Presse écrite :
1er Omar Patinénama Ouédraogo
de Sidwaya
2e Joseph Harow de Sidwaya
Presse en ligne :
1er Grégoire Bazié de Burkina
demain
2e Théodore Zoungrana de EBurkina
Radio
1er Larissa Tiendrébéogo de la
radio Burkina
2e Ouabouè Bakouan de radio
manivelle de Dano
Par Hamidou DICKO