Le taux de prévalence du VIH/SIDA est estimé à 1% au Burkina Faso. Un taux officiel qui varie selon des zones urbaines, particulièrement pour les deux grandes villes du pays Ouagadougou et Bobo Dioulasso où la courbe monte vers 2%. Cependant, des efforts considérables sont faits au Burkina Faso pour le traitement médicamenteux gratuit de la pandémie. C’est la mission de l’association ALAVI.
Présente à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou ainsi que dans 7 autres localités du Burkina Faso, l’association ALAVI prend en charge plus d’un millier de personnes vivant avec le VIH-SIDA. Une vingtaine de personnes se déplacent chaque jour au siège de l’association ALAVI, dans la capitale burkinabè pour faire le test de dépistage du VIH-SIDA. Mais en stratégie avancée le nombre de personnes dépistées tourne au autour de la soixantaine.
Les personnes diagnostiquées séropositives sont directement prises en charge. Grâce à une pharmacie communautaire, les anti-rétroviraux sont distribués gratuitement aux patients. Rasmané Kaboré est le coordonnateur du conseil dépistage. « Les gens viennent d’eux-même faire le test ; ce n’est plus comme avant où quand le dépistage était positif, les gens se cachaient ! Non ! Actuellement, avec la sensibilisation, les gens se déplacent au centre de dépistage... Maintenant, on ne sait pas comment on va gérer toute cette population !»
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