Jeter un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur le rôle et la place du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), tel est l’enjeu majeur de la tenue d’un atelier international de réflexion. Cette session de 72 heures qui a ouvert ses portes ce jeudi 30 novembre 2017 à Ouagadougou, intervient en prélude à la 26e édition de la biennale du cinéma africain, prévue du 23 février au 2 mars 2019, dite édition qui célébrera les 50 ans d’existence du festival.
Du 30 novembre au 2 décembre prochain, des professionnels des cinémas d’Afrique et de la diaspora (Canada, France, Angleterre, Belgique, Cameroun, Afrique du Sud, Mali, Maroc, Sénégal et Burkina Faso), vont se mobiliser pour la consolidation du Fespaco. Pour les participants, il est urgent de réfléchir aux perspectives car le Fespaco se présente comme une « plaque tournante essentielle pour un cinéma africain plus fort et plus rayonnant ».
Ardiouma Soma, délégué général du Fespaco expliquera que « le présent atelier international de réflexion sur le cinquantenaire du Fespaco s’inscrit dans la démarche du Fespaco d’organiser des concertations régulières entre la délégation permanente du festival et les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel ainsi que les partenaires techniques et financiers ».
Cette rencontre de 72 heures initiée donc par la délégation générale du Fespaco, se veut être un cadre de réflexion. C’est pourquoi des panels, une conférence et des travaux de groupes meubleront les échanges. Ainsi, les participants profiteront de cette occasion pour définir le contenu et le thème du cinquantenaire du Fespaco. Par ailleurs, en guise de conclusion, les participants dégageront des perspectives pour une meilleure organisation des prochaines éditions.
Jean Paul Koudougou, secrétaire général du ministère en charge de la Culture, a salué la tenue de cet atelier international de réflexion : « elle vise non seulement la consolidation de la biennale du cinéma africain mais aussi la définition des contours organisationnels de ce jubilé d’or que nous nous apprêtons à célébrer en 2019 ». Aux dires de M. Koudougou, si le Fespaco vit, il doit ajouter de la plus-value aux acquis déjà engrangés.
Tout en souhaitant de fructueux travaux aux professionnels du 7e art, M. Koudougou a laissé entendre que « cet atelier de Ouagadougou sera un laboratoire enrichissant qui ne peut que bénéficier à plus d’un titre au Fespaco ». La clôture des travaux interviendra ce samedi 2 décembre 2017.