L’évènement se passe dans la capitale, mais fait du bruit un peu partout au Burkina Faso. Emmanuel Macron est à Ouagadougou, et cela est diversement apprécié. Pour le Mouvement jeunesse unie pour le progrès (Mojup), le Burkina Faso doit être fier d’accueillir l’hôte venu de l’hexagone.
Le Mojup a clamé sa position au cours d’une conférence de presse, animée à Bobo-Dioulasso dans la soirée du lundi 27 novembre 2017.
La déclaration liminaire du mouvement dirigé par Omar Traoré est claire: les Burkinabè doivent être hospitaliers tout au long du séjour de Macron au Burkina. Et voici les mots choisis pour le dire: «A propos de la venue du président français sur le sol burkinabè, nous qualifions cela comme une fierté nationale au regard du choix porté sur le Burkina, c’est une marque de respect pour la Nation, voire une opportunité de rencontre et d’échange; dans l’histoire, le Burkina Faso a toujours été un pays hospitalier à l’image de la princesse Guimbi Ouattara qui a favorablement accueilli Samory Touré dans les circonstances connues de tous. Sans oublier Thomas Sankara en 1986 dans l’accueil honorable réservé à François Mitterand, n’a pas hésité de lui proférer un langage franc dans la courtoisie».
Sur des sujets comme l’esclavagisme en cours en Lybie, le Mojup interpelle l’Union africaine. Au niveau national, le groupe invite les élèves à être regardant sur leur avenir. Et à se départir des structures ou personnes manipulatrices.