Le comité de pilotage du programme de sécurisation foncière en milieu rural au Burkina Faso a tenu sa première session de l’année 2017, le jeudi 23 novembre 2017 à Ouagadougou.Il s’est agi d’adopter et d’examiner le rapport de la l’année en cours.
Quatre ans après la création du projet de sécurisation foncière en milieu rural, les membres du comité de pilotage se sont retrouvés pour la deuxième fois pour leur session. En effet, dans le but d’examiner le rapport de l’année, le comité de pilotage dudit projet a tenu sa première session le jeudi 23 novembre 2017 à Ouagadougou. L’objectif de cette session était de favoriser la mise en œuvre du programme de sécurisation du foncier en milieu rural, par la tenue des cadres de concertation nécessaires. Le représentant du Secrétaire général (SG) du ministère en charge de l’agriculture, Sylvain Kaboré, a fait savoir que la session va permettre d’adopter le rapport de la session précédente,de présenter le rapport à mi-parcours de l’année en cours et de proposer les activités à prendre en compte pour l’élaboration du programme. «Le programme de sécurisation foncière en milieu rural au Burkina Faso a pour finalité de contribuer au développement agricole de notre pays par la sécurisation foncière des acteurs ruraux et la promotion d’une gestion durable et concertée des ressources naturelles», a indiqué M. Kaboré. Il a en outre précisé que le programme étant classé dans la catégorie «A» des projets, et inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national du secteur rural (PNSR), il connaît des difficultés depuis sa création. Aux dires du représentant du SG du ministère en charge de l’agriculture, le contexte national marqué par les évènements de 2014, (insurrection), le retard dans les déblocages des ressources et la faible maîtrise des procédures du budget sont, entre autres, les difficultés à la mise en œuvre du programme. Quant au représentant du directeur général du foncier, de la formation et de l’organisation du monde rural, Blaise Yoda, la session constitue un cadre privilégié de concertation des acteurs intervenants dans le domaine du foncier rural. «Nous avons parcouru du chemin et nous avons atteint des objectifs encourageants malgré les difficultés rencontrées», a-t-il laissé entendre. Pour lui, en tant qu’acteur du foncier rural, il leur revient de se concerter davantage pour des actions harmonieuses et rigoureuses allant dans le sens des axes stratégiques, de la feuille de route adoptée par le gouvernement en 2014 pour la généralisation de l’application de la loi du foncier rural.
Wolami SAMA