Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry, a animé, le vendredi 24 novembre 2017 à Ouagadougou, une conférence de presse sur la visite officielle du président français, Emmanuel Macron au Burkina Faso.
Le président français, Emmanuel Macron avait profité du traditionnel discours du chef de l’État français aux 170 ambassadeurs de France dans le monde, le mardi 29 août 2017 à l’Elysée, pour dévoiler les grandes lignes de sa politique étrangère. En ce qui concerne l’Afrique, il avait déclaré qu’elle n'est pas seulement un continent des crises, mais celui d'avenir. C’est pourquoi, il a décidé d’effectuer une visite de trois jours au Burkina Faso. Dans cette optique, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry, en compagnie du ministre en charge de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou, a animé une conférence de presse, le vendredi 24 novembre 2017 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de faire le point de des préparatifs et les grandes articulations de cette visite. « Le président français, Emmanuel Macron, effectuera une visite officielle de 72 heures au Burkina Faso et les autorités burkinabè sont à pied d’œuvre pour les préparatifs de cette visite », a laissé entendre le ministre en charge des affaires étrangères, Alpha Barry. Selon lui, il s’agit d’une double visite notamment des visites d’amitié et de travail. Les autorités burkinabè se réjouissent de cette visite du Président français. « Nous avons l’honneur de recevoir le chef de l’Etat français.Cet honneur est une marque de confiance liée au travail abattu par le gouvernement burkinabè. En effet, le Burkina Faso, aujourd’hui, jouit d’une bonne confiance à l’échelle mondiale. C’est pourquoi, nous avons engrangé beaucoup de succès au niveau international notamment les soutiens à la relance économique et l’appui à nos forces armées nationales pour le combat contre l’insécurité dans notre pays et dans la sous-région », a-t-il ajouté. Le président français, Emmanuel Macron s’adressera à la jeunesse africaine, depuis l’Université Ouaga 1 Pr Joseph-Ki-Zerbo, le mardi 28 novembre 2017. Ce message est dû aux efforts abattus par la jeunesse burkinabè lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.« C’est une marque d’attention pour notre pays. La jeunesse burkinabè, qui a été au-devant de la scène, les 30 et 31 octobre 2014, fut saluée partout dans le monde. C’est pourquoi, le président français a décidé de venir marquer cette attention vis-à-vis de notre pays », a-t-il signifié. Ce fut l’occasion pour le ministre en charge des Affaires étrangères de décliner le programme de son séjour au Burkina Faso. Il a indiqué que le président français arrivera dans la nuit du lundi 27 novembre et fera un point de presse à l’aéroport international de Ouagadougou. La journée du 28 novembre sera marquée notamment par un accueil officiel à la Présidence du Faso, des entretiens entre les deux chefs d’Etat, la cérémonie à l’Université Ouaga I avec son discours, un déjeuner de travail axé sur la thématique de l’éducation et la visite d’une école primaire, Lagm-taba, du secteur n°12 de Ouagadougou. Quant à la journée du 29 novembre, elle sera consacrée à l’inauguration de la centrale solaire de Zagtouli, un quartier périphérique de Ouagadougou. Ensuite, les deux présidents s’envoleront à 11h pour Abidjan pour participer au Sommet UE-UA. Pour le ministre Alpha Barry, la centrale solaire de Zagtouli a été financée à la fois par l’Union européenne et la France à hauteur de 47 millions d’Euros dont 22 millions d’Euros par la France et 25 millions d’Euro par l’UE. M. Barry a exhorté la population burkinabè de se mobiliser pour bien accueillir le président Macron d’autant plus qu’il s’agit d’une personnalité de marque. La conférence de presse s’est achevée par les questions subsidiaires des journalistes. Selon le ministre en charge de la communication, deux questions seront posées lors du point de presse, soit une par la presse burkinabè au président français, Emmanuel Macron et l’autre par la presse française au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. C’est pourquoi, il a invité les différentes rédactions de presse à s’accorder sur la question à poser.
Emil SEGDA