Au Burkina Faso, plusieurs organisations de la société civile burkinabè avaient appelé à manifester sur le trajet du président français, Emmanuel Macron, qui se rendra à Ouagadougou lundi 27 novembre. Il s'agissait, pour elles, de manifester contre le « pillage » des ressources naturelles par les multinationales présentées comme impérialistes, notamment françaises. Ces organisations voulaient également manifester contre la présence militaire française au Burkina et contre le maintien du franc CFA, une « monnaie coloniale », selon les organisateurs. Une situation qui a conduit le gouvernement à lancer un appel au calme aux populations afin de réserver un accueil chaleureux au président français.
A l'université de Ouagadougou où doit se rendre le président français pour livrer son discours à la jeunesse africaine, l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), appelle également à manifester d'où cet appel au calme de Remis Dandjinou, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
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