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Droit à l’alimentation : deux organisations plaident pour son maintien dans la Constitution
Publié le samedi 25 novembre 2017  |  FasoZine
Droit
© FasoZine par DR
Droit à l’alimentation : deux organisations plaident pour son maintien dans la Constitution




Dans le but d’œuvrer au maintien définitif du droit à l’alimentation dans la Constitution du Burkina Faso, l’ONG Hunger free World et le Club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la sécurité ont convié la presse ce vendredi 24 novembre 2017. Objectif : partager avec les journalistes les actions qui seront menées pour l’atteinte de l’objectif principal qu’est le maintien du droit à l’alimentation dans la Constitution.

Selon le Programme alimentaire mondial (Pam), au Burkina Faso, plus de 1,5 millions de personnes connaissent un risque d’insécurité alimentaire et environ 350 000 d’entre elles ont besoin d’une assistance d’urgence.

Pour L’ONG Hunger free world qui intervient au Burkina depuis 2005 et dont l’objectif est de contribuer à la lutte contre la faim et la pauvreté par le renforcement des capacités des acteurs estime qu’il est grand temps de faire quelque chose. «Il est grand temps d’exhorter l’Etat à persévérer dans l’effort. (…) il serait temps qu’il redouble d’effort afin que le droit à l’alimentation soit une réalité pour tous les Burkinabè» a dit Gisèle Dabiré, chargée du projet.

A l’en croire, la lutte contre la faim, le droit d’être à l’abri de la faim semble être un luxe pour beaucoup de Burkinabè car «notre pays est enclavé et est soumis aux caprices climatiques et au manque de politique suffisante pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire».

Et pour relever ce défi, Hunger free world depuis 2014 a décidé avec ses partenaires dont le Club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la sécurité, de mettre l’accent sur la sensibilisation et le plaidoyer pour l’inscription du droit à l’alimentation dans la Constitution burkinabè.

A cet effet, de nombreuses actions ont été menées. Il s’agit, entre autres, du plaidoyer auprès des personnes ressources pour l’insertion du droit à l’alimentation dans la Constitution, la rédaction d’un plan de communication pour la mobilisation des acteurs intervenants dans la sécurité alimentaire, le soutien et l’accompagnement des jeunes à travers le mouvement Youth ending hunger pour la sensibilisation grand public et jeune public à travers des émission de débats-radio et des séances d’animation dans les lycées et collèges de la place.

A entendre la chargée du projet, l’action majeure menée en 2017 est l’inscription du droit à l’alimentation dans l’avant-projet de la Constitution aux articles 26, 29 et 135. «C’est un premier pari gagné mais, beaucoup reste à faire pour son maintien définitif dans la Constitution» a-t-elle laissé entendre.

Les conférenciers du jour ont expliqué par ailleurs que ce rendez-vous avec les hommes de media entre en droite ligne de leurs activités : informer, sensibiliser et former tous les acteurs pour un engagement ferme pour la réalisation effective du droit à l’alimentation, et d’exhorter l’Etat à réaliser ce droit pour tous les Burkinabè.
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