Lors de la 7e journée du championnat national de football de D1, prévu ce week-end, l’ASFA-Yennenga sera opposée au Santos FC dans un duel des mal classés le samedi 25 novembre 2017 à 17h 45 au stade municipal Joseph-Conombo. Ce sera non seulement une première pour l’entraîneur Cheik Omar Koné sur le banc des Yennenguistes, mais aussi une belle occasion d’engranger, pour la première fois de la saison, les 3 points de la victoire.
Le déclic viendra-t-il de l’arrivée de Cheik Omar Koné à la tête de l’encadrement de l’ASFA-Yennenga ce week-end ? Ce club, en proie aux difficultés, avec 4 points lors des 6 journées du championnat de D1 (0 victoire, 4 nuls et 2 défaites), a décidé de faire des réaménagements au sein du staff technique en redéployant Malik Jabir au poste de directeur sportif. Les vert et jaune ont fait appel à un ancien de la maison pour se relancer et le renouveau passe par une victoire sur les Brésiliens de Bilbalogho. Ça, les Yennenguistes en ont les moyens. Car leurs adversaires souffrent le martyre depuis le début de la saison (0 victoire, 5 défaites et 1 nul ; 16e sur 16 équipes).
En attendant le nouvel entraîneur sur le banc, Malik Jabir estime qu’il ne faut pas s’amuser avec un concurrent qui est aussi en difficulté. «Le Santos voudra aussi gagner pour sortir du danger. Donc il va jouer à fond», prévient-il. Son capitaine, Anicet Antangana, souligne qu’il faut redoubler pour s’imposer. «On est conscient qu’on a fait beaucoup d’erreurs, mais cette fois, il n’y a pas de raison de faire même un match nul, il faut forcément gagner.»
Au Santos, on veut jouer ce match à fond. « On n’a pas de problème particulier, hormis le renouvellement de l’effectif à 75%. On travaille devant les buts, mais on n’arrive pas à marquer. La mayonnaise tarde à prendre car on a de nouveaux joueurs qui n’ont pas encore adhéré à notre jeu», nous a dit le coach adjoint, Aboubacar Boro. Il reconnaît tout de même que les joueurs recrutés par le club sont d’un niveau moyen, d’où la difficulté de tenir le rythme de la première division. Le capitaine du Santos, Issouf Sakandé, lui ne pense pas que la situation soit alarmante. «On n’a joué que 6 matchs. Pour nous maintenir, il nous faut autour de 30 points, soit 10 victoires. Il y a encore 24 matches à jouer», a-t-il fait remarquer. Ce qu’il doit savoir, c’est qu’il n’arrive pas à battre les clubs qui sont à leur niveau. Lorsqu’il va croiser du lourd, ce sera sans doute un autre discours.
Kader Traoré