"Le gouvernement fera tout pour que l'intégrité du territoire soit respectée, que les Burkinabè puissent où qu'ils sont, vivre en paix", a assuré mercredi le ministre en charge de la Communication, Remis Dandjinou, alors que les habitants d'un village du nord du pays sont sommés de quitter leur localité par des hommes armés non identifiés.
"Le gouvernement répond à ces questions de sécurité de même façon qu'un certain nombre d'actes posés par nos forces de défense doivent rester relativement pas secrets, mais on ne doit pas communiquer dessus. Mais la réponse du gouvernement est ferme, tous les moyens seront mis pour que les Burkinabè puissent rester où ils sont afin de vivre paisiblement dans leur pays", a dit M. Dandjinou.
Plusieurs villageois de Ariel, localité située au nord du Burkina Faso, étaient en train de quitter mercredi leur village, suite aux menaces et injonctions des présumés terroristes qui ont enlevé en fin de semaine dernière deux personnes.
Le Burkina Faso est devenu depuis 2015, une cible privilégiée des terroristes. La capitale Ouagadougou a enregistré en moins d'un an deux grandes attaques qui ont coûté la vie à une cinquantaine de personnes.
Ces attaques se sont multipliées dans le nord du pays, frontalier avec le Mali et le Niger.
Au total 133 personnes ont été tuées dans 80 attaques terroristes au Burkina Faso depuis 2015. F