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Lutte contre le cancer : un assaut régional contre un mal pernicieux
Publié le jeudi 23 novembre 2017  |  Sidwaya




Des responsables et des experts de la santé de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), réfléchissent, du 22 au 24 novembre 2017 à Ouagadougou, à une possible mutualisation des moyens, afin de lutter efficacement contre le cancer.

La Fondation Kimi entend insuffler un élan conjoint de lutte contre le cancer au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). En effet, à l’intitative de sa présidente, Sika Kaboré, épouse du président du Faso, l’institution régionale a convié des responsables des ministères de la Santé de l’espace ainsi que différents experts pour discuter des moyens de faire face, ensemble, à cette maladie. L’activité est placée sous le thème : « lutte contre le cancer dans l’espace UEMOA : états des lieux et perspectives ». A la cérémonie d’ouverture, le ministre burkinabè de la Santé, Pr Nicolas Méda, a signalé que plus d’un million de cas de cancer sont enregistrés en Afrique. Et malgré l’absence d’un registre de cancer fonctionnel, le Burkina Faso enregistre environ 5 000 cas chaque année. Il a souligné qu’aucun pays de l’espace UEMOA ne disposant pas de toute la chaîne de riposte contre le cancer, il y a lieu d’étudier les possibilités qui s’offrent pour minimiser les coûts de la prise en charge dans la sous-région. Selon le ministre de la Santé, le Burkina Faso, pour sa part, enregistre l’action significative d’organisations de la société civile, dont la Fondation Kimi, qui contribue à éveiller les consciences sur le mal. Le président de la commission de l’UEMOA, Abdallah Boureima, s’est réjoui de cette « initiative opportune » qui répond aux objectifs de son institution visant à assurer le bien-être social des populations. La rencontre sert pour lui de cadre de plaidoyer pour interpeller les autorités étatiques de l’UEMOA à s’investir beaucoup plus activement dans la recherche d’une solution idoine au fléau du cancer. Le responsable de l’UEMOA a dit s’attendre à ce que la rencontre aboutisse à des propositions pour réduire les facteurs de développement de la maladie, mettre à disposition des systèmes sanitaires, les moyens adéquats pour le diagnostic et la prise en charge des cas de cancer. Abdallah Boureima a également fait cas des initiatives de la Commission pour mettre en place un réseau de centres de soins spécialisés au sein de l’Union, dont deux seront consacrés à la prise en charge des cancers. Avant de prononcer l’ouverture officielle des travaux, la présidente de la Fondation KIMI, Sika Kaboré, se référant aux 10 ans d’expérience de son organisation, a trouvé que la situation est assez alarmante pour constituer un problème de santé publique. Il y a lieu, a-t-elle dit, d’instituer un système efficace de prévention, de diagnostic rapide et de prise en charge précoce et de traitement. D’où son souhait que la rencontre aboutisse le 24 novembre à ce qu’elle a appelé « l’appel de Ouagadougou », consistant à un engagement ambitieux de tous les pays de l’UEMOA, matérialisé par des actions concrètes.
Fabé Mamadou OUATTARA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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