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UACO:responsabiliser les citoyens pour sauver le vivre-ensemble
Publié le lundi 20 novembre 2017  |  Sidwaya
Ouverture
© aOuaga.com par AO
Ouverture de la 10ème édition des Universités Africaines de la communication de Ouagadougou (UACO)
Jeudi 16 Novembre 2017. Ouagadougou. La 10ème édition des Universités Africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) s’est ouvert sous le thème «Médias sociaux et formation des opinions en Afrique».




Les Xèmes Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), ont traité des « Médias sociaux : expression citoyenne et défis sécuritaires », à travers un panel, le jeudi 16 novembre 2017 à Ouagadougou.

Les internautes ont fait de l’espace virtuel un lieu de constatation ou de participation à la gestion de la chose publique et d’exercice d’un contre-pouvoir. C’est la substance du deuxième panel des Xèmes Universités africaines de la communication de Ouagadougou, animé le jeudi 16 novembre 2017. Trois communications ont été développées sur le thème : « Médias sociaux : expression citoyenne et défis sécuritaires ». Le premier communicateur, Pr Alphonse Joseph Tonyé a exposé sur le sous-thème : « Médias sociaux et enjeux du pouvoir en Afrique ». Il a présenté les médias sociaux constitués de réseaux sociaux, de blogs, de fora et de plates-formes dont le contenu est produit et diffusé par des lanceurs d’alerte et des citoyens. De l’avis du panéliste, les médias sociaux sont de nos jours tout-puissants et leurs acteurs sont convaincus qu’un pouvoir leur est acquis, qui leur permet d’influencer et même de manipuler les opinions. Face à cette situation, le devoir de l’Etat et de ses démembrements est de construire une scène publique qui garantit le vivre-ensemble et surtout responsabilise les citoyens, a déclaré le Pr Tonyé. La deuxième communication a été animée par le directeur de la formation à l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC), Malick Tapsoba. Son exposé a été axé sur les « Médias sociaux et participation citoyenne ». Il a décliné les outils virtuels inspirés des principes du Partenariat pour un gouvernement ouvert(PGO) qui peuvent permettre aux citoyens d’assouvir leur soif de participer à la gestion de la chose publique. Il s’agit de l’outil Budget citoyen, expérimenté par la mairie de Paris, qui permet aux citoyens, grâce à une plate-forme interactive, de prendre part à l’élaboration du budget communal et de suivre son exécution. Le 2e moyen interactif dénommé «Where does our money go ? » permet aux contribuables de savoir où vont les taxes et impôts qu’ils paient et le niveau de leur contribution aux différentes lignes budgétaires de la collectivité. La pratique du data-journalisme consacré à l’exploitation de données diverses et leur mise à disposition du public favorise aussi, selon Malick Tapsoba, la contribution citoyenne à la bonne gouvernance. La troisième communication a été assurée par la doctorante à l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo, Esther Konsimbo, sur le thème : « Réseaux sociaux et problématique sécuritaire en contexte de démocratie ». Pour la doctorante, il y a, au Burkina Faso, quatre types d’utilisateurs des réseaux sociaux : les naïfs, les calculateurs, les espions, les passifs et même un 5e type, les proactifs. « Dans leur volonté d’informer, tous ces types d’utilisateurs peuvent, par la publication d’informations stratégiques, compromettre l’action des forces de défense et de sécurité », a avancé Esther Konsimbo qui a proposé la solution de l’éducation aux médias. La panéliste a par ailleurs soutenu que les réseaux sociaux offrent un potentiel de renseignements et de surveillance que les services de sécurité doivent s’approprier. D’après Mme Konsimbo, les gouvernants devraient, dans les situations de crise, donner très rapidement au public, toutes les informations pour éviter que se développent la rumeur et les informations erronées.


Jean Philibert SOME
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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