Plusieurs acteurs de la société civile se sont penché, le mercredi 15 novembre 2017, à Ouagadougou, sur la modernisation des exploitations familiales, dans le but d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Des acteurs de la société civile, engagés notamment dans la thématique de la sécurité alimentaire, ont élaborés une théorie de changement assortie de plan de plaidoyer pour mettre l’accent sur les exploitations familiales.
A l’appel de la Fédération de prestation de services agricoles (COPSAC), de l’Union nationale des producteurs de riz du Burkina (UNPRB), de la Fédération des professionnels agricoles du Burkina (FEPAB), ils ont opté de plaider pour la promotion et la modernisation des exploitations familiales agricoles pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable. C’était le mercredi 15 novembre 2017 au cours d’une rencontre à Ouagadougou.
L’objectif de cet atelier est de rendre disponible et de faciliter l’accès aux exploitants familiaux d’intrants agricoles, d’outils de production mécanisés ou motorisés, d’appui conseils par des agents mécaniques. Pour le directeur de la Prospective et de la Planification opérationnelle de la COPSAC, Yves Gérard Bazié, il s’agit notamment de permettre aux différents acteurs du secteur de partager leurs expériences sur la budgétisation en faveur des exploitations familiales agricoles.
« Elles produisent environ 80% des produits agricoles au Burkina », a-t-il expliqué. A entendre M. Bazié, l’une des conditions nécessaires pour la modernisation des exploitations familiales agricoles demeure la bonne gouvernance. D’où la nécessité de mettre à contribution les autorités locales en charges de la budgétisation.
Quant au représentant de Smart Développement Works (SNV), Coulidiaty Didier, il a affirmé que seule une gouvernance vertueuse de la sécurité alimentaire et nutritionnelle permettra de soulager la souffrance des populations.
La rencontre de Ouagadougou se veut une aubaine pour les partenaires de la COPSAC de discuter des meilleures méthodes de gestion budgétaire et institutionnelle. Elle leurs permettra d’exprimer efficacement leurs points de vue, alternatifs dans un contexte dynamique et plus global.
Un programme de plaidoyer intitulé « Voix pour le changement », de 5 ans, a été conçu pour renforcer les capacités des OSC à influencer les politiques publiques.
Valentin KABORE