Qu’ils viennent du Guinéen Alpha Condé, du Nigérien Mahamadou Issoufou, du Sénégalais Macky Sall ou du Malien Ibrahim Boubacar Keïta, les messages de condamnation se multiplient au lendemain de la diffusion d’une vidéo montrant des personnes vendues sur un marché en Libye. Ce reportage, tourné par la chaîne américaine CNN, sur l’existence de ventes aux enchères en Libye de candidats à l’émigration clandestine, suscite aussi l’indignation de la société civile.
Sur sa page Facebook l’intellectuel sénégalais, Felwine Sarr, demande aux dirigeants africains d’agir. « Préserver notre dignité et refuser l’inacceptable est la première des urgences », affirme l’animateur des Ateliers de la pensée.
Même cri du cœur poussé par l’artiste ivoirien Tiken Jah Fakoly, installé au Mali. « Nous dénonçons l’esclavage dont sont victimes nos frères et sœurs en Libye », a-t-il lancé. L’artiste souhaite mobiliser la jeunesse africaine. « Nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette situation », poursuit-il.
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