Etats généraux Etats généraux de la jeunesse: un engagement à lutter contre l’incivisme et l’insécurité au Burkina

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Publié le samedi 18 novembre 2017 | AIB

© Présidence par D.R
Académie militaire Georges Namoano du Burkina Faso : le Président du Faso baptise la 16e promotion « Persévérance»
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, chef suprême des armées, a présidé la cérémonie de port des galons des élèves-officiers de l’Académie militaire Georges Namoano de Pô (province du Nahouri), le samedi 22 juillet 2017 au sein de ladite institution

Les jeunes du Burkina Faso veulent «prendre une part active à la mobilisation totale dans la lutte contre l’incivisme, l’extrémisme violent et la lutte contre l’insécurité et toutes les formes d’agression contre le pays», se sont-ils engagés, samedi, à la clôture des Etats généraux de la jeunesse (EGJ) tenus du 15 au 18 octobre à Ouagadougou.

Dans le rapport de synthèse qui a sanctionné les 72 heures de travaux, les participants aux états généraux s’engagent également à veiller à mériter et à renforcer le leadership des jeunes dans la vie de la nation.

Aussi, comptent-ils créer des clubs de dialogue dans les établissements secondaires et supérieurs pour la promotion du civisme en milieu scolaire.

De même, ces jeunes s’engagent à développer et renforcer les initiatives de sensibilisations et de lutte contre l’incivisme et la violence en milieu jeune.

En outre, ils veulent «respecter et travailler à faire respecter les valeurs démocratiques, d’intégrité, d’honnêteté et de probité des mouvements et associations de jeunesse (MAJ) au sein de la société».

Outre les engagements, les participants aux EGJ ont fait des recommandations.

Convaincus que l’entrepreneuriat est, de nos jours, la principale source d’emploi, les participants recommandent la multiplication de pourvoyeurs d’entreprises et la création des Petite et moyennes entreprises/Petites et moyennes industries (PME/PMI) en vue d’accompagner les jeunes promoteurs.

Ils recommandent aussi la réouverture des unités industrielles afin de booster l’employabilité des jeunes. Et de citer l’usine Fasotex de Koudougou, les Grands moulins du Burkina, l’usine de transformation de fruits et légume de Loumbila, etc.

Les autres recommandations concernent, entre autres, la réduction du coût d’accès à la formation professionnelle dans la recherche de l’équité, l’orientation et la valorisation du du Volontariat dans le sens de la fixation des jeunes dans les terroirs.

Sans oublier la nécessité d’accorder «au moins 30% du budget national à la promotion de l’éducation et de la formation », d’augmenter le budget du ministère en charge de la jeunesse à au moins 5% du budget national.

Les jeunes ont également plaidé pour la revue à la hausse des montants des fonds à eux accordés pour financer leurs projets.

Sur ce dernier point, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré qui présidé la cérémonie de clôture des EGJ, a invité les jeunes à utiliser à bon escient, les fonds sont octroyés.

Il les a surtout exhortés à rembourser les montants dont ils ont été bénéficiaires afin de pérenniser ces fonds et permettre à d’autres jeunes d’en bénéficier.

Les Etats généraux de la jeunesse (EGJ) se sont tenus du 15 au 18 novembre 2017 sous le thème: «Quelle gouvernance pour une contribution optimale de la Jeunesse au renouveau politique, économique et social du Burkina ?».

Selon les initiateurs, la tenue des EGJ s’inscrit dans «l’optique d’établir des canaux de concertation entre les jeunes, les autorités, toutes les composantes sociales et les partenaires afin de susciter et de renforcer un contrat social propice à la bonne gouvernance, au progrès et à la paix sociale».

A l’issue des travaux, les participants se devaient d’adopter une plateforme consensuelle d’actions autour des défis majeurs qui s’imposent à toutes les forces vives de la nation, dans le sens d’un dépassement des politiques antérieures.

La rencontre a réuni environ mille jeunes, venus des 45 provinces du pays et de la diaspora.

Agence d’information du Burkina

ak/ss