Ouagadougou, 18 nov. 2017 (AIB) La presse en ligne burkinabè commentent la situation au Zimbabwe où le président Robert Mugabe a été destitué par l’armée, sans oublier d’aborder l’actualité nationale marquée par une attaque terroriste dans la région du Sahel.
«Soum : Un village attaqué», renseigne Burkina24 qui rapporte que des individus armés ont attaqué un village du Soum, Taouremba, hier vendredi 17 novembre 2017, faisant des morts.
«Le bilan provisoire obtenu par Burkina24 de sources sécuritaires, fait état de 5 personnes abattues. Ce bilan est de 6, selon les informations de Sidwaya », écrit le confrère.
Le même site d’information publie la réaction du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré sur sa page Tweeter, suite à cette attaque.
Dans le tweet du président, celui-ci mentionne que «la barbarie et la lâcheté des terroristes ont semé la désolation ce vendredi à #Taouremba dans la province du #Soum», avant d’ajouter : «Aux familles de nos compatriotes fauchés dans cette attaque ignoble, j'exprime ma compassion et présente les condoléances de la Nation».
Fasozine.com, de son côté, affiche : «Soum : Au moins six morts dans une nouvelle attaque».
Le même journal en ligne reprend une déclaration de l’ex-président Blaise Compaoré publiée dans l’hebdomadaire Jeune Afrique où M. Compaoré «se défend d’entretenir des liens avec des Djihadistes».
Pour sa part, Lefaso.net, un autre journal en ligne, publie un communiqué signé de la Direction de la communication et de presse ministérielle (DCPM) du ministère de la sécurité relatif à l’attaque, sous le titre: «Burkina : Six morts dans une attaque à Taouremba».
Evoquant la situation au Zimbabwe, Lefaso.net s’interroge : «Doit-on s’attendre à un accord à l’issue de la négociation ?».
A en croire le média, dans l’optique d’une sortie de crise au Zimbabwe, deux émissaires et un médiateur dépêchés par le président sud-africain, Jacob Zuma, prennent part, depuis le 16 novembre 2017, à des pourparlers avec le président Robert Mugabe et les frondeurs.
Et de faire remarquer que l’Union africaine a confié le dossier à l’Organisation sous-régionale d’Afrique australe, qui annonce la tenue d’un «sommet extraordinaire urgent» à une date à préciser.
Pendant ce temps, Le Quotidien informe que le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé, hier vendredi, son homologue zimbabwéen, Robert Mugabe à quitter le pouvoir.
Selon ce quotidien burkinabè, le seul qui parait les samedis au Burkina Faso, pour M. Ouattara, «il faut que Robert Mugabe cède la place à une nouvelle génération».
Agence d’information du Burkina
ak