Pour la première fois depuis qu'il a quitté le pouvoir en 2014, l'ex-président burkinabè prend publiquement la parole, dans un communiqué, pour répondre à ceux qui l'accusent d'avoir entretenu des relations ambiguës avec les groupes jihadistes sahéliens lorsqu'il était au pouvoir.
Il n’avait encore jamais rompu le silence auquel il s’était officiellement astreint depuis son départ de Ouagadougou sous la pression populaire, le 31 octobre 2014. Dans un communiqué signé de son nom et transmis à Jeune Afrique par ses avocats, Blaise Compaoré indique faire exception au « devoir de réserve absolu » qu’il observe depuis trois ans car il ne peut « accepter de lire, ces derniers temps, sous certaines signatures irresponsables et dévoyées par un combat politique dépassé, [qu’il aurait] pu avoir des liens coupables avec les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, lesquels justifieraient en réaction les attaques subies par [s]on pays ».
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