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Exploitation agricole familiale au Burkina : Plaidoyer pour sa modernisation
Publié le vendredi 17 novembre 2017  |  Sidwaya
Riz:
© Autre presse par DR
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L’Union nationale des producteurs de riz du Burkina (UNPRB) en partenariat avec l’organisation néerlandaise de développement (SNV Burkina Faso) et ses collaborateurs ont organisé un atelier de plaidoyer en vue d’une modernisation des exploitations agricoles familiales (EAF) au Burkina Faso. C’était le mardi 14 novembre 2017 à Ouagadougou.

Les Eexploitations agriculture agricoles familiales (EAF) constituent la principale production agricoles au Burkina Faso. Ainsi pour permettre à ces exploitations de jouer pleinement leur rôle dans l’atteinte des objectifs de la sécurité alimentaire dau pays, quatre Organisations de la société civile (OSC) à savoir : l’Union nationale des producteurs de riz du Burkina (UNPRB), la Fédération nationale des groupements Naam (FNGN), la Fédération des professionnels agricoles du Burkina (FEPAB) et la Coopérative de prestation de services agricoles-coobsa (COPSAC) en partenariat avec l’organisation néerlandaise de développement (SNV Burkina Faso) dans le cadre du pProgramme « Voix pour le Changement » a initié un plaidoyer en vue de sensibiliser les décideurs sur à la nécessité de renforcer les capacités des exploitations familiales. Le mardi 14 novembre 2017 à Ouagadougou la structure a tenu avec des acteurs impliqués dans le domaine agricole (Union nationale des producteurs de riz, Fédération des productions agricoles, coopérative de prestation de services agricoles etc.), un panel autour sur du le thème : "Iinsuffisance des allocations budgétaires de la modernisation des exploitations agricoles familiales”. Pour les organisateurs de la rencontre, l’objectif recherché par l’atelier est de défendre, via des exposés, la cause des exploitations agricoles familiales en vue d’assurer leur développement et d’améliorer leur contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Pour le responsable de la sécurité alimentaire au niveau de la SNV Burkina, Didier Coulidiaty, le panel est avant tout un cadre d’échange et de partage d’expériences entre les acteurs agricoles. Le rendez-vous, selon lui, va permettre de faire un diagnostic des insuffisances dans la gouvernance et la gestion des allocations budgétaires allouées à l’agriculture et particulièrement aux EAF. Mieux, il s’agira du point de vue des organisateurs du panel de formuler à l’issue de la plénière des recommandations et suggestions visant à renforcer les capacités de l’agriculture familiale au Burkina.

De la valorisation du budget des EAF

Pour le président du conseil d’administration de la confédération paysanne du Faso Bassiaka Dao, il est important d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la place qu’occupent les EAF. Il dit souhaiter que les décideurs s’investissent résolument dans ledit secteur afin de moderniser conséquemment les EAF à travers l’accès aux marchés, aux intrants agricoles de qualité (engrais bio) à la semence améliorée, aux techniques agricoles modernes aux processus de transformation des produits agricoles etc. Mieux, M. Dao a plaidé pour l’amélioration des ressources budgétaires allouées aux exploitations familiales, car dit -il ; "l’agriculture familiale a toujours été au centre du développement et de la lutte contre la faim et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle”. Toute chose qui réconforte l’agriculteur dans sa position selon laquelle les gouvernants doivent revoir à la hausse leur appui aux EAF. "Nous souhaitons de la part des décideurs un soutien réel et non un programme de vulnérabilité”, a dit M. Dao. Pour le représentant du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Gérard Yves Bazié, dans le cadre des politiques agricoles, l’exécutif a toujours subventionnéer les intrants, le matériel agricole, la semence améliorée etc. foi de M. Bazié., Lle ministère œuvre également à la vulgarisation des meilleures techniques culturales, à la promotion de la recherche agronomique, à l’aménagement d’infrastructures hydrauliques pour les cultures de contre-saison etc. Cependant, il a reconnu qu’à chaque niveau, des efforts peuvent être faits en vue d’améliorer d’avantage les résultats. Parlant des conclusions du panel, M. Bazié a rassuré que les recommandations de la rencontre iront enrichir l’agenda du ministère et permettront à l’exécutif de renforcer son accompagnement aux producteurs agricoles.

Wanlé Gérard COULIBALY
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