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«La jeunesse burkinabè incarne ce qu’il y a d’éternel en nous» (Premier ministre)
Publié le jeudi 16 novembre 2017  |  AIB
Modernisation
© aOuaga.com par A.O
Modernisation de l’administration : session ordinaire 2017 du Conseil national
Jeudi 27 juillet 2017. Ouagadougou. Le Conseil national de la modernisation de l’administration (CNMA) a tenu sa session ordinaire pour faire le bilan à mi-parcours du Plan stratégique décennal de modernisation de l’administration (PSDMA) et de fixer des objectifs à atteindre en 2018. Photo : Paul Kaba Thièba, Premier ministre




Ouagadougou- Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a indiqué hier après-midi, à l’ouverture des Etats généraux de la jeunesse, que «le peuple (burkinabè) attend beaucoup de notre jeunesse parce qu’elle incarne nos valeurs, nos vertus et ce qui a d’éternel en nous, à savoir le patriotisme, le travail, l’honnêteté et bien sûr la solidarité».

A la cérémonie d’ouverture, cet après-midi, le chef du gouvernement Paul Kaba Thiéba a invité les différents acteurs à éviter que les Etats généraux de la Jeunesse ne soient compris, ni comme une conférence nationale souveraine, ni comme un tribunal, mais comme un cadre de réflexion et de partage d’idées et de recherche aux problèmes à résoudre.

«Les échanges devront être libres et démocratiques, dans la courtoisie et le respect des opinions plurielles pour aboutir à des conclusions réalistes et réalisables», a-t-il déclaré.

Ce sont 983 délégués des 45 provinces du pays, de la diaspora burkinabè, des associations de jeunes et des communautés étrangères vivants aux Burkina Faso, qui prennent part, pendant 4 jours, aux Etats généraux de la jeunesse qui seront marqués de 4 caucus, de 5 panels et de 12 sous-thèmes.

Selon Paul Kaba Thiéba, aux termes des travaux, un diagnostic participatif sans complaisance devra permettre de construire une plateforme consensuelle d’actions autour des problématiques majeures des jeunes de toutes les régions et de toutes les catégories en vue de susciter une meilleure situation des responsabilités des différents acteurs.

Pour le ministre en charge de la Jeunesse, Dr Smaila Ouédraogo, ces quatre jours de concertation ne seront pas de tout repos, tant le programme est dense autant que l’étendue des problèmes à aborder est grande car désormais, selon lui, «les jeunes ont droit à la parole, à la décision».

«Il s’agira de s’inscrire dans l’esprit des Etats généraux avec abnégation, détermination et confiance pour identifier les problèmes de la jeunesse et convenir d’options stratégiques en vue de solutions structurelles», a-t-il souligné.

Sous le régime du président Blaise Compaoré, 6 forums de jeunes se sont tenus pour l’amélioration des conditions des jeunes. Cependant, pour le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, «la velléité d’instrumentaliser a pris le dessus» sur les espoirs suscités au départ par les discours sur l’intérêt des jeunes.

Pour le chef du gouvernement, les présents Etats généraux sont un dépassement des politiques antérieures qui ont été inopérantes.

«C’est désormais dans une approche plus participative, empreinte de patriotisme et de sincérité que nous devrions résolument nous orienter», a-t-il fait savoir.

C’est sous le thème «Quelle gouvernance pour une contribution optimale de la jeunesse au renouveau politique, économique et social du Burkina Faso?», que se tiennent ces Etats généraux de la Jeunesse.

Pour le représentant des jeunes, Mahamoudou Ouédraogo, ce thème appelle à un changement de paradigme dans la manière de faire et de voir la jeunesse. Selon lui, les jeunes doivent être perçus comme une force, d’où la nécessité de repenser les actions en leurs faveurs en vue de renforcer davantage leur engagement et leur contribution aux mutations nationales.

«Il ne s’agit pas de tout donner à la jeunesse mais de l’encadrer pour qu’elle puisse jouer normalement sa partition pour la construction d’une nation forte et prospère», a-t-il précisé.

De l’avis de la coordonnatrice du Système des Nations Unies, Metsi Makhetha, l’Etat, à travers le thème, affirme son engagement à donner une chance à la jeunesse afin que celle-ci occupe toute sa place dans le processus de transformation du pays.

«En tant que force de transformation politique, économique et sociale, votre rôle dans le processus de développement du Burkina Faso est primordial. Votre histoire récente nous rend témoignage», a-t-elle fait savoir.

La jeunesse burkinabè était au-devant de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, qui a emporté le régime vieux de 27 ans de Blaise Compaoré et l’avènement de l’alternance au Burkina Faso.

Une alternance qui avait permis l’arrivée au pouvoir en 2015, du président Roch Marc Christian Kaboré.

Pour Paul Kaba Thiéba, en 22 mois de gestion du président Kaboré, plusieurs actions ont déjà été menées par son gouvernement au profit de la jeunesse.

Il en veut pour preuve, le lancement du Programme d’insertion socio-professionnelle des jeunes, le Programme d’appui à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés en fin de cycle, le programme «Burkina Start Up» qui est doté de 10 milliards de FCFA sur cinq ans et le Programme d’autonomisation économique des Jeunes et des Femmes.



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