Etats généraux des jeunes et Robert Mugabé, au menu des journaux burkinabè

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Publié le jeudi 16 novembre 2017 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Une vue des unes de journaux burkinabè en langues nationales

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce jeudi, l’actualité internationale marquée par le débarquement du président zimbabwéen, Robert Mugabé, sans oublier de commenter les Etats généraux de la jeunesse, ouverts la veille à Ouagadougou.

«Etats généraux de la jeunesse : Les jeunes invités à s’impliquer dans le PNDES», affiche en première page, le journal privé Aujourd’hui au Faso qui informe que le Premier ministre (PM) Paul Kaba Thiéba a présidé, hier mercredi 15 novembre 2017 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture des Etats généraux de la jeunesse.

«Durant quatre jours, les participants vont débattre autour du thème : +Quelle gouvernance pour une contribution optimale de la jeunesse au renouveau politique, économique et social du Burkina Faso ?+», relate le journal.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya arbore: «Etats généraux de la jeunesse: repenser les actions en faveur des jeunes», là où Le Pays, quotidien privé, plaque: «Diagnostiquer les maux afin de trouver les bons remèdes».

Pour sa part le journal privé Le Quotidien, consacre son éditorial à cette actualité, en titrant: «Etats généraux de la jeunesse : Quand le gouvernement réinvente la roue».

Selon le commentateur, «en principe, ce type de diagnostic se tient en début de mandat présidentiel, et là encore, au cas où le nouveau pouvoir serait venu les bras ballants, sans projet de société et programme de développement».

Et de conclure que «pas besoin de réinventer la roue avec des Etats généraux dispendieux pour le savoir».

En actualité internationale, Le Quotidien évoque la situation au Zimbabwe où le président Robert Mugabé a été débarqué du pouvoir par l’armée.

Le confrère croit savoir que «le limogeage de son vice-président a été le coup de trop».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il fait remarquer qu’il s’agit d’une «pitoyable fin pour un dinosaure», tandis que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, pense que ce n’est rien d’autre qu’un «coup d’Etat contre Grâce Mugabé (épouse de Robert Mugabé, Ndlr)».

ALK/od/APA