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Lancement à Ouagadougou d’une plateforme en faveur des droits humains
Publié le mercredi 15 novembre 2017  |  AIB
Putsch
© aOuaga.com par Séni Dabo
Putsch avorté du 16 septembre : Amnesty International fait le point des violations des droits humains
Mercredi 14 octobre 2015. Ouagadougou. Pacific hotel. Amnesty International/Burkina a animé une conférence de presse pour présenter les résultats de ses investigations sur les violations des droits humains commises lors du putsch avorté du 16 septembre




La plateforme DESC/Burkina, une coalition regroupant une trentaine d’organisations de la société civile burkinabè a été lancée officiellement mardi à Ouagadougou en vue de promouvoir les droits économiques, sociaux et culturels (DESC), a-t-on constaté.

«Dans le cadre des mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme le Burkina a pris des engagement qui nécessitent un réelle accompagnement de la part de la société civile. C’est pourquoi la plateforme a été mise en place pour contribuer à faire la promotion des droits économiques, sociaux et culturels», a déclaré le coordonnateur de la plateforme, Christian Ouédraogo.

S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse M. Ouédraogo a indiqué que la plateforme vise «précisément à donner à court et moyen terme l’outil nécessaire à la compréhension des enjeux liés aux droits économiques, sociaux et culturels».

Aussi a-t-il ajouté, l’initiative va permettre de «donner des stratégies novatrices aux Organisations de la société civile (OSC) afin qu’elles puissent participer à la promotion et à la protection des DESC de façon efficace».

Selon le coordonnateur, la plateforme a «pour ambition à long terme, de contribuer à l’élaboration et au renforcement des politiques publiques respectueuses des droits économiques, sociaux et culturels» au Burkina Faso.

Les droits économiques, sociaux et culturels sont un ensemble des droits qui recouvrent un certain nombre d’aspirations humaines fondamentales a indiqué M. Ouédraogo.

Pour lui, malheureusement au Burkina Faso, avec les efforts des autorités, les populations rencontrent d’énormes difficultés en la matière.



«Malgré la ratification des textes internationaux en matière de droit humain, les DESC sont très peu garanties au plan national, il n’y a quasiment pas de jurisprudence de fait de la non invocation des textes devant les tribunaux», a relevé le coordonnateur.

Il a également évoqué «la situation de certains secteurs sociaux qui constitue une violation grave des droits humains notamment dans le domaine de la santé, les expulsions forcées dans le domaine du logement et l’insuffisance en matériel et en personne dans le domaine de l’éducation».

Selon la coalition, plusieurs activités ont déjà été réalisées notamment la formation des membres des OSC sur l’utilisation des mécanismes régionaux et internationaux de protection des droits humains.

Il y a eu également l’élaboration et la diffusion de kits d’informations et de plaidoyer sur la ratification du deuxième protocole facultatif au pacte international sur les droits civils et politiques et l’organisation d’ateliers communautaires de formations de leaders d’associations sur le droit à la santé, au logement, à l’éducation et à l‘alimentation.

Parmi la trentaine d’organisations de la plateforme DESC/Burkina, réunies auprès de Amnesty international on peut citer entre autres, l’Association des Femmes juristes du Burkina, le Centre d’Information et de documentation citoyenne, le Centre d’Information et de Formation en droit humain en Afrique, Médecins du Monde France, OXFAM/BURKINA, le Mouvement burkinabè des droits de l’home et des peuples (MBDHP).

als/ak
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