Des travailleurs de l’Action sociale mécontents de leurs conditions de travail se sont retrouvés ce lundi 13 novembre matin devant leur ministère de tutelle à Ouagadougou, pour un sit-in de deux jours. Au moins une centaine, ces agents de l’Etat affirment leur « ferme détermination à défendre » leurs intérêts.
Entre chants et slogans, ces travailleurs de l’Action sociale, qui ont répondu à l’appel de leur syndicat le SYNTAS, ont dénoncé, entre autres, ce qu’ils qualifient de « nomination de complaisance ».
Dans leur plateforme minimale qu’ils ont adressée à leur premier responsable, Laure Zongo/Hien, les manifestants exigent, entre autres, le « rétablissement de l’indemnité spéciale d’accueil ou de permanence injustement supprimée, la dotation d’un statut particulier au profit des personnels du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille ».
Ils souhaitent également « l’institutionnalisation d’une prestation de serment du personnel spécifique en vue de leur permettre de mieux accomplir leur mandat professionnel, la réhabilitation du domaine de l’Education des jeunes enfants désorganisé par la mise en œuvre du transfert du préscolaire et du post-primaire au MENA (ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation) et la prise en compte effective de tous les corps spécifiques du département sans discrimination aux postes de responsabilités ».
Cette manifestation vise à dénoncer « l’attitude méprisante des autorités vis-à-vis des préoccupations légitimes des travailleurs », a confié le coordonnateur régional du SYNTAS du Centre, Jean-Baptiste Badolo.
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