La Convention nationale pour le progrès du Burkina (CNPB) a organisé, le dimanche 21 juillet 2013 à Ouagadougou, une Assemblée générale qui a porté sur le bilan des élections législatives et municipales, du 2 décembre dernier et la situation nationale.
Des membres et sympathisants de la Convention nationale pour le progrès du Burkina (CNPB), venus de plusieurs localités du pays, ont pris part à l’Assemblée générale du parti, tenue le 21 juillet 2013 à Ouagadougou. Trois points ont fait l’objet d’échanges. Il s’est agi des préparatifs du troisième anniversaire du parti, du bilan de sa participation aux élections législatives et municipales couplées de décembre 2012 et de la situation sociopolitique du pays. Pour ce qui est de la situation nationale, le parti a réaffirmé son opposition à la mise en place du Sénat et à la modification de l’article 37. Pour le président de la CNPB, Moussa Boly : « la création du Sénat est inopportune dans un contexte de vie chère et n’apporte rien, en termes d’avancée démocratique ». Du bilan des élections législatives et municipales de décembre dernier, M. Boly a affirmé que le parti a obtenu un député et 70 conseillers municipaux. Mais, il a fait remarquer que la CNPB aurait pu avoir un résultat plus satisfaisant. En ce qui concerne le troisième anniversaire du parti qui aura lieu le 29 août prochain, M. Moussa Boly a soutenu que les préoccupations vont porter sur le nombre pléthorique de partis politiques au Burkina Faso et la nécessité d’une union de son parti avec d’autres formations politiques. « Il y a plus de 100 formations politiques au Burkina. Nous allons nous interroger sur la nécessité de nous unir », a-t-il ajouté. Autre perspective attendue à cette occasion est de poser le débat autour de la place de la jeunesse au sein du parti et sa responsabilisation au niveau des instances dirigeantes de la CNPB. Pour lui, c’est à travers l’expérience que la jeunesse pourra mieux tenir les rênes du parti et pérenniser l’avenir. La CNPB se réclame de l’opposition et dit être affiliée au chef de file de l’opposition politique.