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Paix, sécurité… : Les parlementaires africains jouent leur partition
Publié le vendredi 10 novembre 2017  |  Sidwaya
40e
© Agence de Presse Africaine par DR
40e conférence à Ouagadougou des parlementaires africains




L’Union parlementaire africaine tient du 9 au 11 novembre 2017, sa 40e conférence à Ouagadougou. Pendant trois jours, les parlementaires africains vont réfléchir à leur contribution au renforcement de la paix et à la persistance de la sécheresse et de la famine sur le continent.

Les parlementaires africains jouent leur partition pour une Afrique de paix et sans famine. Réunis à Ouagadougou du 9 au 11 novembre 2017, au cours de la 40e conférence de l’Union parlementaire africaine (UPA), ils ont décidé de réfléchir au renforcement de la paix et de la sécurité internationale et sur la persistance de la sécheresse et de la famine. A l’ouverture des travaux, le 9 novembre 2017, le président de l’UPA, Cipriano Cassama, a indiqué que plus de 20 millions d’Africains ont besoin d’une alimentation d’urgence. Cette crise alimentaire est à l’origine, selon lui, des déplacements des populations. C’est pourquoi, il a affirmé : «Nous devons agir dans le cadre de l’unité. Notre rôle est de participer à la recherche des solutions.» M. Cassama a souligné que le rôle de l’UPA est d’exhorter les parlements à une coopération afin de relever le défi de la persistance de la sécheresse et d’agir pour le développement de l’agriculture. « On ne peut pas négliger ces problèmes qui constituent pour les chefs d’Etat, des préoccupations », a-t-il martelé. Pour lui, la situation économique et politique actuelle constitue un risque pour la souveraineté des pays africains. Il a invité ses pairs à mettre en place un cadre législatif qui garantit cette souveraineté. «Nous sommes concernés par les problèmes de famine et d’exode afin de contribuer à la bonne gestion des migrations. L’UPA doit continuer à travailler dans le but de renforcer la sécurité, de favoriser la tolérance et la cohésion sociale», a soutenu Ciapriano Cassama.


Les parlementaires au 1er plan


Le président de l’UPA a invité le Togo, la République démocratique du Congo et la Centrafrique, qui traversent des crises sociales et politiques, au dialogue.
Sur la question de la paix et de la sécurité internationale, le président de l’Assemblée nationale burkinabè, Alassane Bala Sakandé, a fait observer que les parlementaires, de par leur proximité avec les populations, doivent jouer un rôle de premier plan dans l’information, la sensibilisation et le plaidoyer, axés sur la culture de la paix et de la tolérance. «Nous devons jouer un rôle de ferment de la paix. Le contexte actuel marqué par les défis sécuritaires, environnementaux, économiques nous l’impose et l’avenir de notre continent nous le commande plus que jamais», a-t-il affirmé. En ce qui concerne la persistance de la sécheresse et de la famine dans le contexte agricole et l’agroindustrie en Afrique, le président Sakandé a souligné qu’elle met à l’ordre du jour la question de la sécurité alimentaire dans les Etats africains et la nécessité d’une approche prospective de développement sensible aux crises.
«Cette problématique nous interpelle sur les politiques publiques de sécurité alimentaire en lien avec des critères-clés de disponibilité, d’accessibilité et d’utilisation rationnelle des ressources alimentaires», a-t-il dit. Pour dynamiser leur Union, le président de l’Assemblée nationale a relevé la nécessité de renforcer la synergie entre l’UPA et les autres organisations parlementaires du continent, de mettre en place un plan de communication efficace et inclusif, d’engager des réflexions poussées à travers un groupe d’experts sur les alternatives innovantes de son financement. Alassane Bala Sakandé s’est réjoui du choix de Ouagadougou pour abriter cette 40e conférence. Pour lui, le choix de la capitale burkinabè est significatif et chargé de symboles, car Ouagadougou a été la pierre d’angulaire du tournant décisif amorcé par le peuple burkinabè depuis octobre 2014 dans sa quête d’une démocratie véritable fondée sur les aspirations des populations.


Anselme KAMBIRE
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