Les quotidiens burkinabè traitent, ce jeudi, de divers sujets, avec un accent particulier sur la justice, les revendications des syndicats et surtout, les médias, à la faveur de la 7e édition du Festival international de la liberté d’expression et de presse (FILEP) ouvert la veille à Ouagadougou.
Ainsi, le quotidien national Sidwaya arbore cette manchette : «FILEP 2017 : Informer librement sans servir le terrorisme», soulignant que plus de 200 participants sont venus d’une vingtaine de pays africains pour participer au festival.
«7e édition du FILEP: Les journalistes face aux défis sécuritaires en Afrique», affiche, pour sa part, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui renseigne que la manifestation qui se déroule du 8 au 11 octobre est placée sous le thème : «Défis sécuritaires en Afrique: rôle et responsabilité des médias».
Et le confrère d’ajouter que la cérémonie d’ouverture a été présidée, hier mercredi, par le Haut représentant du président du Faso, Moumina Chériff Sy qui a soutenu qu’«on ne pouvait pas trouver un meilleur sujet pour se questionner sur le rôle et la responsabilité des médias et les problèmes sécuritaires auxquels font face plusieurs Etats du continent».
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il mentionne, en guise de titre : «FILEP 2017 : le terrorisme en manchette».
De son côté, le journal Le Quotidien consacre sa manchette à la grogne du Syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) qui compte aller en grève du 21 au 24 novembre 2017.
Le même confrère informe que la Coordination des université et de la recherche du Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) a animé une conférence de presse, mercredi à Ouagadougou pour faire le point des difficultés de l’application des accords signés avec le ministère de tutelle.
«Pour les membres de cette coordination syndicale, plusieurs difficultés minent leur secteur dont le chevauchement des années académiques et surtout l’intégration des chercheurs permanents du CNRST (Centre national de recherche scientifique et technologique, Ndlr)», relate Le Quotidien.
L’Observateur Paalga revient sur le dossier du putsch manqué de septembre 2015, en donnant la parole à Me Yérim Thiam, l’un des avocats du général Djibrill Bassolé.
«Dans cet entretien qu’il nous a accordé au téléphone le 7 novembre 2017, il nous dit ce qu’il pense du travail du magistrat instructeur et a soutenu que deux de ses clients (Léonce Koné et Hermann Yaméogo), sont poursuivis pour des délits d’opinion», fait remarquer le journal.
Dans l’introduction de l’interview, il écrit : «en attendant que le général Bassolé ne comparaisse à l’audience de mise en accusation, l’avocat n’a pas voulu s’étendre sur son cas, préférant réserver ses arguments à la chambre de contrôle».
ALK/cat/APA