Les populations de la commune rurale de Mossodougou, 40 km au nord de Banfora, dans la Comoé, reprochent beaucoup de choses à leur maire Dr Dominique Sourabié. Pour exiger de la tutelle des sanctions, ils ont pris les devants en mettant le maire et son équipe dehors, avec des menaces de mort si il y remettait les pieds.
Cette tension, selon les manifestants, émane, entre autre, de la volonté de ces derniers de voir le maire abandonné son projet de destruction d’un verger pour construire une école.
Les frondeurs, menés par le mouvement «Citoyen y’en a marre», ont précédé, après une marche, à la fermeture les locaux de la mairie le vendredi 3 novembre 2017.
En changeant les serrures de la porte centrale de la mairie, les frondeurs, selon Ousmane Hébié coordonnateur du mouvement «Citoyen y’en a marre», ont mis ainsi à exécution leurs menaces proférées lors de la marche meeting du vendredi 16 juin dernier.
Très déterminés, les manifestants sont restés sourd à la médiation du préfet et des chefs coutumiers.
La gendarmerie de Moussodougou, qui pour la circonstance, a reçu du renfort, a réussi à récupérer les clés des locaux abritant la mairie. Et assure la sécurité des lieux toujours fermés.