L’Union parlementaire africaine (UPA) a débuté sa 71e session du comité exécutif, le lundi 6 novembre 2017 à Ouagadougou. A cette rencontre s’ajoute la 40e conférence qui sera tenue du 9 au 10 novembre 2017. Durant six jours, les membres de l’union vont réfléchir à plusieurs thèmes notamment « La contribution des parlements nationaux à la préservation de la souveraineté nationale et au renforcement de la paix et de la sécurité en Afrique ».
Pendant la session du comité exécutif de l’Union parlementaire africaine (UPA) qui se tient du 6 au 11 novembre 2017 à Ouagadougou, plusieurs points seront examinés. Il s’agit, entre autres, de faire des admissions et des réadmissions (l’objectif étant de regrouper tous les parlements nationaux du continent africain), de mettre en œuvre des recommandations et des décisions adoptées lors des précédentes réunions. Selon le président du comité exécutif de l’UPA, président de l’Assemblée nationale populaire de la République de Guinée Bissau, Cipriano Cassama, c’est le lieu de réitérer la nécessité pour les parlements nationaux d’accorder de l’attention aux résolutions adoptées lors de la dernière conférence à Rabat au Maroc. Il a rappelé que ces éléments ont porté sur les points tels que la participation des citoyens et particulièrement des jeunes à la promotion de la démocratie, le rôle des parlements africains dans la réalisation des objectifs de développement durable, la lutte des pays africains contre le terrorisme, la levée des sanctions économiques unilatérales exercées contre le Soudan et le Zimbabwe et la contribution des parlements africains à la lutte contre la traite et le travail des femmes et enfants.
Des comités ont été mis en place pour la bonne marche des activités. Ainsi, lors de cette 71e session, le comité des femmes parlementaires va réfléchir à « La promotion de la scolarisation des filles comme moyen efficace de lutte contre les mariages précoces en Afrique », à entendre le président de l’UPA.
Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala Sakandé, s’est réjoui de l’assiduité et de la régularité avec lesquelles les sessions précédentes se sont tenues. « Chaque rencontre de l’UPA est pour nous l’occasion de jeter un regard critique sur la situation politique, économique, sociale et culturelle de notre continent, de réfléchir aux voies et moyens à même de donner satisfaction aux aspirations des populations », a-t-il affirmé. Selon lui, le présent atelier s’ouvre dans un contexte africain qui interpelle l’ensemble des parlementaires sur de nombreux défis à relever mais surtout sur l’obligation des Etats. M. Sakandé a, par ailleurs, soutenu que l’UPA doit être perçue comme une bourse des savoirs et des meilleures valeurs et pratiques parlementaires au service de la démocratie. Il a donc encouragé les membres de la structure à respecter les objectifs de l’Union à savoir rassembler toutes les institutions parlementaires africaines, favoriser les contrats et les échanges, contribuer à la promotion de la démocratie et à la réalisation des objectifs de l’Union africaine pour une paix durable.
Mariam SOMDA